L'église de V-M ( 2ème moitié du XIXème siècle )
Par michel, vendredi 21 novembre 2008 à 12:08 :: Webthèque :: #234 :: rss :: PDF
C'est au début du second empire qu'un devis est approuvé pour la construction de l'église actuelle, qui va se faire dans la douleur ...
Après que les travaux aient été adjugés à l'entreprise COMBRIAS ( au terme d'une folle enchère ), celle-ci sera victime de son très bas prix et, se trouvant en difficulté, sera contrainte de résilier son marché en 1866.
A la suite d'une nouvelle adjudication pour la poursuite des travaux, la soumission de M. DUCLOS est acceptée le 19/04/1868.
Le 13/08/1871, le Conseil proteste contre le dépassement des crédits et signale à Monsieur le Sous-Préfet que les voûtes sont lézardées et que les murs latéraux se fendent.
En 1872, la réception des travaux est refusée et expertises et procès vont se succéder pendant une décennie, alors que la construction est en ruines.
Le 25/05/1883, Monsieur RALLIERE ( Architecte ) est désigné pour restaurer l'ouvrage.
En 1885, ce dernier indique que l'édifice est irréparable et que l'on peut conserver seulement le choeur et le clocher.
Le Conseil de Fabrique exige des garanties concernant la solidité de ces deux parties et le Maire devra demander au Sous-Préfet de sommer le Conseil de Fabrique de verser à la Commune la somme de 8.602 francs disponible en caisse, conformément à la loi du 5 avril 1884
En 1889, il est décidé de faire démolir au plus vite les murs qui représentent un danger (au préalable, les tuiles et la charpente avaient été vendues aux enchères).
Un nouvel Architecte ( Monsieur LUCAS ) est désigné en 1891.
En 1894, les travaux du nouvel entrepreneur ( Monsieur PERRIN ) laissent à désirer : il pleut à peu près partout, beaucoup de tuiles sont déplacées par le vent car elles ne sont pas clouées comme il est dit au devis et une nouvelle fois le marché doit être résilié.
Les travaux seront terminés par Benoit PRUGNE, entrepreneur local et conseiller municipal et la réception est enfin prononcée le 14/06/1897, mais Monsieur le Curé exige des réparations indispensables pour l'exercice du culte.
L'église ne sera ouverte au culte qu'au cours de l'année 1898.
( Bibliographie : Bulletin Municipal n° 3 d'Octobre 1996 )
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