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vendredi 30 janvier 2009

C-R du Conseil Municipal du 23 Janvier 2009





lundi 26 janvier 2009

GUYANE

Souvenirs d'un séjour de 10 mois au " bagne " de Guyane, pour la construction des routes du Centre Spatial Guyanais

La base vie ( devenue aujourd'hui la ville de Kourou ) :


En haut, à droite, les Iles du Salut, situées à une vingtaine de kilomètre



et notre " villa " à notre arrivée :


et quelques semaines plus tard, grâce à notre jardinier :

Nous avons de la visite :

Un sympathique " " ( ou " paresseux " parce qu'il se déplace très lentement et passe près de 80 % de son temps à dormir ! ) ayant trouvé refuge sur notre balustrade, et que nous avons eu beaucoup de mal a décrocher pour le remettre dans un arbre ( son milieu naturel où il passe la quasi totalité de son temps, accroché aux branches la tête en bas ) :


et un crotale, beaucoup moins sympathique :-)


Familièrement connu sous le nom de " serpent à sonnette "

La Pointe des Roches, à l'embouchure de la rivière Kourou :


La forte turbidité de la mer est due aux sédiments déversés par l'amazone ( charriés par un courant marin longeant la côte, ils remontent jusqu'au Vénézuela ! )

et un ancien bâtiment du pénitencier, envahi par la végétation en seulement deux décennies :


Ce pénitentier, à vocation agricole, faisait partie du bagne de Guyane

Balade aux Iles du Salut

L'île Saint-Joseph :



A droite l'île Royale et, hors champ, l'île du Diable


Le cimetière des surveillants du bagne et de leurs familles

Pour la suite :

Michel sur le Haut Maroni

1967 : une fête de Pâques mémorable

Avec 3 autres ingénieurs travaillant sur le site du futur Centre Spatial Guyanais de Kourou, nous sommes partis faire une " balade " de 3 jours sur le Haut-Maroni.

Départ de Cayenne en " Piper-Aztec " pour arriver à Maripasoula ( ce n'était alors qu'un simple village (*), perdu dans la forêt amazonienne ( en Guyane on la surnomme « l’Enfer Vert » ). En 1967, il y avait seulement 600 hab. ( environ 9.000 hab. aujourd'hui ! ), tous autochtones sauf 2 gendarmes métropolitains représentant l'état ! ).

(*) : Il n'est devenu une commune de plein exercice qu'en 1969 lors de la suppression du territoire de l'Inini

Après avoir enregistré notre état civil et nos coordonnées, ils nous ont demandé la date précise de notre retour ... afin de pouvoir partir à notre recherche si nous n'étions pas de retour comme prévu ! C'est à ce moment là que nous avons vraiment compris que nous étions partis pour une véritable " aventure " !

Après quelques précieux conseils, nos 2 gendarmes nous ont présenté à l'équipage de la traditionnelle pirogue que nous allions utiliser pour remonter le fleuve :

deux robustes indiens wayanas ( un motoriste et un takariste debout à la proue avec une longue perche appelée Takari ).

Le Maroni est parsemé de sauts, dans lesquels l'on est à la merci :

👉 d'une panne de moteur ( d'où l'importance de son entretien par le motoriste )
👉 du takariste qui utilise sa perche pour prendre appui sur les rochers et éviter un crash en déviant la pirogue !

A la montée c'est le moteur qui est le plus important, mais lors des descentes notre vie est entre les mains du takariste : ça va très très vite et croyez-moi « on serre les fesses », d'autant qu'avant d'aborder le saut les piroguiers cherchent la meilleure passe - qui change selon les pluies - et vous demandent de vous taire pour ne pas déranger le « Dieu du saut » ... et ne pas perturber leur concentration ! De toute façon, personne n'a envie de tchatcher ... et les croyants préfèrent plutôt faire une prière mentale !

Avec une confiance aveugle en nos deux piroguiers, nous sommes alors partis pour une 1/2 journée de navigation en amont de Maripasoula, avec le franchissement de nombreux sauts de longueurs variées( le plus grand saut a une longueur de 400 m ) comme sur la photo ci-dessous ( trouvée sur GOOGLE ) :



jusqu'à notre rencontre avec un jeune Wayana (*) qui semblait nous attendre sur sa pirogue :



(*) Les wayanas sont également appelés " Roucouyennes " car ils s'enduisent le corps d'une pommade rouge ( faite avec le fruit du Roucou ) qui leur sert de crème solaire et leur permet d'éviter les piqûres d'insectes.

pour nous escorter jusqu'à son village ( une trentaine d'habitants ) et ses traditionnels " carbets " :



Nous y avons été magnifiquement accueillis et un carbet a été mis à notre disposition, avec des hamacs, pour y passer 2 nuits :-)

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Scènes de la vie quotidienne :

Une séance d'épouillage :


Chez les wayanas les poux sont une véritable friandise et sont considéré comme une nourriture extrêmement fortifiante.

Une petite sieste :



En plein travail :



Une adorable petite indienne perdue dans ses pensées :



et ses animaux de compagnie ( de magnifiques aras ) :



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Le « Mythique chemin des Émérillons » :



En complément de notre modeste aventure ci-dessus, j'ai pensé intéressant de vous parler de celle que les moins de 80 ans ne doivent pas connaitre :

👉 la folle aventure de Raymond Maufrais, parti seul sur la piste en rouge ci-dessus, sac au dos, carabine à la main avec son chien Bobby trottinant à ses côtés !

Malheureusement ce fut une odyssée sans retour et son père passera 12 ans de sa vie à le chercher en vain :-(

C'est un Indien qui découvrit par hasard, au bord d'une rivière, les restes de son dernier bivouac avec son journal de bord qui ne laissait que peu d'espoir sur son avenir.

L'on y découvre que le 1er janvier 1950, dans un état d'épuisement complet et la faim le faisant délirer, à bout de forces il abat son chien Bobby et le dévore. Il lui reste malgré tout assez de raison pour décider de modifier son trajet et de descendre la rivière sur un radeau dans la construction duquel il met ses dernières forces ... et qui coule lorsqu'il le met à l'eau ( il ne connaissait probablement pas les « bois qui coulent » ). Malgré son extrême faiblesse, il décide alors de partir à la nage vers un village en aval, et le 13 janvier il se jette à l'eau ... personne ne le reverra plus :-(

A mon humble avis, dans l'état où il était, il n'avait pas une chance sur un milliard de réchapper aux sauts de la rivière et il a vraisemblablement été dévoré par un caïman voire un anaconda ou des piranhas.

70 ans après, Eliott Schonfeld a décidé de refaire le périple de Raymond Maufrais :
Un rêve… et un cauchemar : et

Michel sur le bas Maroni

En route pour Saint-Laurent du Maroni, sur le Bas Maroni :


La RN 1 entre Sinnamary et Saint-Laurent du Maroni

Avant Saint-Laurent, visite de la léproserie de l'Acarouany sur la commune de Mana.

Départ en pirogues pour le Suriname :


C'est beaucoup plus calme que sur le haut Maroni !

Arrivée dans un village Saramaca :




mercredi 14 janvier 2009

Le Couzon


Agrandir le plan

jeudi 1 janvier 2009

Arbres peints

Vous les trouverez en forêt d'Ayguebonne.



Ils auraient été peints par la Compagnie des Champs ( à vérifier ) quand ils étaient installés à Viscomtat au Centre Artistique de la Montagne Thiernoise.

La « Pierre des Morts »

Les « pierres des morts » étaient répandues en Auvergne et dans le Forez.

Celle qui nous intéresse était utilisée par les habitants de LA CHAMBONIE qui allaient enterrer chrétiennement leurs morts à NOIRETABLE ( paroisse dont ils dépendaient alors ).

Il s'agit de la pierre rectangulaire au pied du rocher surmonté d'une croix :


Elle servait de reposoir aux cercueils des défunts pour permettre aux porteurs de souffler un instant, car seules les familles les plus riches pouvaient faire transporter leur défunt jusqu?au cimetière par un attelage de vaches ou de b?ufs.

Pour la trouver à partir de VOLLORE-MONTAGNE :

Prendre la route d'AUGEROLLES ( D 42 ), puis la D 317 et au carrefour avec la D 101 tourner à gauche, direction NOIRETABLE. A 500 m du carrefour, vous pouvez garer votre voiture sur la gauche, devant une barrière en bois juste avant la ligne de partage des eaux entre la Loire et le Puy de Dôme.

Prendre le sentier qui longe la barrière et vous trouverez la pierre sur votre gauche à environ 150 m.

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