• En occident, l'on fête les : Colette
  • Colette de Corbie était issue d'une famille Picarde qui, regrettant de ne pas avoir d'enfant, prièrent Saint-Nicolas de leur donner une descendance. Le 13 janvier 1381 à l'âge de 60 ans, sa mère mit au monde une fille qu'elle prénomma Nicolette en hommage au saint, mais qui sera couramment appelée du diminutif de Colette. Elle reçu une éducation très religieuse de sa mère. Dès sa tendre enfance, elle se mortifia, se privant de manger pour redistribuer son repas aux pauvres. A l'âge de 7 ans, elle assistait clandestinement aux matines chantées par les bénédictins. En 1399, elle intègra les béguines de Corbie, mais ne jugeant pas cet ordre assez rigoureux, elle décida d'entrer au couvent des bénédictines de Corbie. Comme cela ne lui convenait toujours pas, elle se dirigea vers l'abbaye des clarisses près de Senlis où elle se présenta comme servante, se jugeant indigne d'y être religieuse. Mais là encore, elle trouva que les conditions de vie étaient trop douces. Elle retourna alors à Corbie où elle rencontra le père Jean Pinet, qui lui proposa de vivre en recluse sous la règle du tiers-ordre franciscain. Peu de temps après, elle eut des visions lui montrant comment réformer les ordres religieux fondés par Saint-François mais elle douta de leur origine, ayant peur qu'elles lui proviennent de « l'ennemi d'enfer ». Alors, Dieu lui envoya différents signes : elle fut privée de la parole, puis de la vue qu'elle ne recouvra qu'après avoir accepté sa mission de réforme. Prisonnière de sa cellule et ne pouvant donc pas entreprendre sa mission, elle demanda au pape Benoît XIII l'autorisation de quitter le reclusage, ce qui lui fut accordé par une bulle du 1er août 1406. La même année, le pape lui accorda le droit de fonder des couvents réformés selon la rêgle originale de Claire d'Assise. Elle retourna à Corbie voulant faire de sa région natale le berceau de sa réforme, mais elle n'y trouva qu'hostilité et dut quitter la Picardie pur se réfugier dans le comté de Bourgogne avec ses trois premières moniales. Elle s'établit par la suite à Besançon où elle fonda son premier monastère. Elle réussit à fonder ou réformer 17 monastères avant de s'éteindre à Gand, le lundi 6 mars 1447. Suivant son désir, elle fut inhumée dans un tombeau, sans linceul ni bière, à même la terre, dans le cimetière de Gand.