Le 26 octobre 1759 : naisssance de Danton

Né à Arcis-sur-Aube, il était le fils de Jacques Danton, avocat, et de sa seconde épouse, Jeanne-Madeleine Camut.

À peine âgé d'un an, un accident lui déforme le nez et les lèvres, ce qui, ajouté à une vérole contractée dans sa jeunesse, lui donnera un aspect d'une grande laideur.

Après des études de droit il s'inscrivit au barreau de Paris, mais ne plaidera pas souvent préférant à cela la fréquentation des cafés où il rencontra sa future femme, Antoinette-Gabrielle Charpentier, la fille d'un riche cafetier, dont la dot lui permit d'acheter la charge d'avocat au conseil du Roi en 1787.

Il incarna la « Patrie en danger » dans les heures tragiques de l'invasion d'août 1792, quand il s'efforca de fédérer contre l'ennemi toutes les énergies de la nation. Pour vaincre, dit-il :

  • « il nous faut de l'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace, et la France sera sauvée ! »

Membre du Comité de salut public, en avril 1793, il fut l'un des acteurs principaux de la Révolution française.

Il fut accusé, par les tenants de la Terreur révolutionnaire, de vénalité et d'indulgence pour les ennemis de la Révolution. Jugé par le Tribunal révolutionnaire du 13 au 16 germinal an II ( 2 au 5 avril 1794 ) il sera condamné, sans avoir pu s'exprimer, et guillotiné à la hâte le 5 avril à seize heures.

Passant en charrette devant la maison de Robespierre, il s'écria :

  • « Robespierre, tu me suis ! Ta maison sera rasée ! On y sèmera du sel ! »

Robespierre sera effectivement lui aussi guillotiné le 28 juillet.