Cher(e)s concitoyen(ne)s,

Mardi 15/06 à 16 h 30, nous avons pu rencontrer notre maire pour lui poser une simple question :

Avez-vous l'intention de soumettre au conseil municipal notre demande de RIC signée par 151 vollorois(es) en mars dernier ?

Sa réponse a été claire et nette : UNE FIN DE NON RECEVOIR

Il s'est abrité derrière une lettre qui lui a été envoyée le 28/06 par Madame Virginie Opé ( Chargée de l'interface du contrôle de légalité et des relations avec les collectivités territoriales ) et dans laquelle celle-ci lui dit notamment que :

« ... comme confirmé par la jurisprudence, le maire n'est pas tenu d'inscrire l'organisation d'une telle consultation à l'ordre du jour d'une séance du conseil municipal ... »

Nous lui avons alors fait remarquer que cette phrase était en contradiction avec l'article L1112-16 du CGCT, que nous lui avions apporté et sur lequel il n'a même pas daigné jeter un coup d'œil !

Vous trouverez dans la lettre ouverte à Madame Virginie Opé nos arguments en faveur de l'obligation de consulter le conseil municipal.

Nous lui avons fait également remarquer que cette dame disait également dans son courrier que, bien entendu, rien ne lui interdisait de consulter le conseil municipal.

Sa réponse a été cassante :

« Je n'y suis pas obligé, donc je ne le ferai pas »

C'est donc le « fait du Prince » :

il n'a rien à faire de l'avis des vollorois(es) dont les ancêtres ont payé en 1920 l'édification du monument aux morts, et ce à double titre :
- en tant que contribuables : 3.300 francs voté par le conseil municipal
- à titre individuels : 3.086 francs suite à une quête publique

Avant de nous inviter à le laisser travailler, il nous a accusé sur un ton agressif :

1 - d'avoir osé demander ce qu'il entendait par « la majorité du conseil » dans son courrier du 28/05 à la population
2 - de pourrir la vie de la commune
3 - de mettre en doute le fait qu'il était très apprécié des vollorois(es)
4 - de lui envoyer des lettres anonymes

Sur le point 1, il a refusé de dire combien de conseillers avaient signé ce courrier : pour lui c'est clair « la majorité c'est la majorité » !

Sur le point 2, nous lui avons fait remarquer que c'est lui qui par son mépris ( il nous ignore et " fait la gueule " à la plupart des signataires de la pétition ), crée un climat délétère dans la commune.

Sur le point 3, nous lui avons fait remarquer que nous ne contestions pas qu'il soit apprécié de certains vollorois ( il y en a même qui l'adorent ! ) mais que nous pourrions lui en présenter un grand nombre qui ne l'aiment pas ( voire même le détestent ! ). Nous n'avons pas eu le temps de lui faire remarquer qu'il n'a été réélu que par 125 voix soit 38,6 % des inscrits ( pour un maire sortant c'est loin d'être un triomphe ! ).

Enfin, sur le point 4, nous lui avons énergiquement affirmé qu'aucun d'entre nous ne lui avait adressé la moindre lettre anonyme : nous assumons publiquement nos positions.

En résumé, ce fut une triste après-midi pour la démocratie

Nous pensons tous les quatre que sa position n'est explicable que parce qu'il a la trouille que le conseil municipal vote pour un RIC, ce qui serait pour lui une « HONTE INSUPPORTABLE » ... car sinon pourquoi ne pas, tout simplement, mettre notre demande à l'ordre du jour du prochain conseil ?

La délégation du C.C.D.P. :

Patrick COUTURAUD ( ex-premier adjoint ), Yves GOUTTEGATAS ( actuel conseiller municipal ), Michel MARRET ( ex-conseiller municipal ), Michel MENSE ( ex-conseiller municipal dans un petit village normand où régnait la démocratie participative )