Né à Rome, Caius Augustus Germanicus dit « Caligula » ( enfant, il accompagnait sa mère qui suivait souvent son père dans les camps militaires et ses bottines adaptées à ses petits pieds lui ont valu ce surnom qui veut dire « petite botte » ) était le fils du très populaire Germanicus et d'Agrippine l'Aînée.
Il fut le troisième empereur romain régnant de 37 à 41. Il succéda à Tibère et pendant six mois, les Romains purent se féliciter d'un empereur juste, utile et libéral, qui leur faisait oublier la sinistre fin du règne de Tibère.
Mais son règne bascula ensuite dans la démesure et le despotisme.
À son cheval favori « Incitatus », outre une écurie de marbre et une mangeoire en ivoire, il fit donner une troupe d'esclaves et du mobilier. La veille des jeux du cirque, indique Suétone, pour que son cheval ne fût pas troublé dans son repos, il avait coutume de faire imposer le silence au voisinage par des soldats.
On dit même qu'il projetait de le faire consul, mais ce n'est probablement qu'une légende.
Après trois ans dix mois et huit jours de règne, il fut assassiné dans sa 29ème année par les soldats de sa garde, sans que l'on sache qui était le commanditaire. Selon toute vraisemblance, il s'agissait d'un meurtre domestique plus que politique.
Né à Paris, il est considéré comme le chef de file de l'École néoclassique. Il fut l'un des artistes les plus admirés et honnis de son temps, autant pour ses engagements politiques que pour ses choix esthétiques.
En octobre 1804, il deviendra le « Premier peintre » de l'empire et peindra « Le sacre de Napoléon »
Il est mort en exil, à Bruxelles, le 29 décembre 1825.
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Né à Cuzco vers 1502, il fut le 13ème et dernier empereur Inca.
Il était le fils d'une princesse de l'ancien Royaume de Quito et de Huayna Capac, qui succéda à Tupac Yupanqui et consolida l'action de ses prédécesseurs en envoyant des expéditions vers les Basses Terres amazoniennes. Devant l'immensité de l'empire, Huayna Capac décida de le diviser entre ses deux fils : Huascar et Atahualpa. A sa mort ceux-ci se livrèrent une guerre sans merci dont Atahualpa sortit victorieux.
C'est alors que débarqua le conquistador espagnol Francisco Pizarro dans la baie de Tumbes. Le 16 novembre 1532, ce dernier invita Atahualpa dans le village de Cajamarca au nord de l'actuel Pérou. N'ayant pas décelé le piège, l'Inca se rendit en très grande pompe à cette invitation, voulant impressionner les étrangers. Dans sa litière d'or, portée par les plus nobles princes de l'empire, le Fils du Soleil était escorté par pas moins de 30.000 hommes et femmes de sa cour et de son armée. Malgré cette supériorité numérique les Espagnols en armes se ruèrent sur les Incas. Ayant attaché des grelots aux jambes de leurs chevaux et tirant en tout sens avec leurs fusils, ils créèrent une véritable panique et se saisirent du souverain et massacrèrent plus de vingt mille incas, dont une grande partie de la noblesse et de l'élite impériale venue en paix.
Voyant que les Espagnols avaient un intérêt spécial pour les métaux précieux, Atahualpa proposa pour sa libération une fabuleuse rançon en or et en argent. Les Espagnols ayant acceptés, les sujets apportèrent de tout l'empire une quantité extraordinaire d'or et d'argent. Les Espagnols ayant pris la mesure de la puissance du prince en son royaume, pensèrent qu'un homme qui a tant de prestige et d'autorité sur son peuple finira tôt ou tard par reprendre le dessus sur eux et ils condamnèrent Atahualpa à être brûlé sur un bûcher. Pizarro, qui l'estimait, le supplia de se convertir auquel cas il serait garrotté et non brûlé. Atahualpa accepta et fut exécuté dans sa cellule le 29 août 1533.
Il passa son enfance avec ses frères et soeurs en pleine campagne russe et à l'âge de quinze ans il lisait Voltaire et Rousseau dont les idées le marquèrent définitivement.
En 1844, il s'inscrivit à la faculté des langues orientales dépendant de l'université de Kazan en pensant devenir diplomate mais il arrêtera ses études pour s'engager dans l'armée.
Il devint ensuite un écrivain à succès avec les deux chefs d'oeuvre de la littérature russe que sont « Guerre et Paix » et « Anna Karénine ».
À la fin de sa vie, il partit en vagabond et le 20 novembre 1910 il mourut d'une pneumonie dans la solitude, à la gare d'Astapovo, loin de sa propriété de Iasnaïa Poliana et de sa famille.
Par michel,
dimanche 28 août 2022 à 11:39 ::Webthèque
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Le volcan s'était réveillé le 26 août, mais c'est le 27 à 10 h 02 que survint une explosion effroyable dont le bruit fut audible dans toutes les Indes Néerlandaises, mais aussi à Alice Springs et à l'île Rodrigues, situées respectivement à 3.500 Km et à 4.800 km du Krakatoa !
Elle déclencha un tsunami gigantesque ( à Merak, sur la côte occidentale de l'île de Java, une vague de 46 m déferla sur la ville et quand elle se retira rien n'indiquait que l'endroit ait été habité ! ).
Les autorités hollandaises chiffrèrent le nombre total de victimes à 36.417. C'est la deuxième éruption volcanique la plus meurtrière des temps historiques après celle du Tambora en 1815, mais durant la préhistoire nos ancêtres ont connu de pires éruptions !
En 1927, le volcan donna naissance à une nouvelle île : l' « Anak Krakatau » ou « enfant du Krakatoa ».
Adoptée par l'Assemblée Constituante, elle fut ratifiée le 5 octobre 1789 par Louis XVI à Versailles, puis promulguée par lui à Paris le 3 novembre 1789 ( ce fut sa dernière ordonnance royale ).
En 1560, il entreprit une réforme de l'administration locale et du système fiscal, au détriment des boyards qui se virent privés des taxes qu'ils avaient toujours eu le droit de prélever sur les impôts qu'ils collectaient pour le tsar.
Mécontents, ils complotèrent contre lui mais Ivan les exterminera sans pitié, ce qui lui valut son surnom.
Il est mort le 18 mars 1584 à Moscou, lors d'une partie d'échecs, pour des raisons non élucidées à ce jour.
Les autorités municipales de Paris furent convoquées et il leur fut ordonné de fermer les portes de la ville et d'armer les bourgeois afin de prévenir toute tentative de soulèvement. Un signal fut donné par la sonnerie de matines ( au sens strict, entre minuit et l'aube ), à la cloche de l'église Saint-Germain-l'Auxerrois, proche du Louvre.
Les nobles protestants furent chassés du palais du Louvre puis massacrés dans les rues. L'amiral de Coligny fut tiré de son lit, achevé et défenestré. Son cadavre, retrouvé par la foule, fut émasculé, plongé dans la Seine où il pourrit trois jours avant d'être pendu au gibet de Montfaucon.
Au petit matin, le peuple, découvrant le massacre, se mit à pourchasser les protestants dans toute la ville. Le massacre se prolongera pendant plusieurs jours dans la capitale ( malgré les tentatives du roi qui, dépassé par le zèle et la fureur du peuple, ne put le faire arrêter ) puis s'étendit à plus d'une vingtaine de villes de province durant les semaines suivantes. Au total, le nombre de morts est estimé à 2.000 à Paris, et de 5.000 à 10.000 dans toute la France.
En apprenant la nouvelle du massacre, le pape Grégoire XIII fit chanter un « Te Deum » et une médaille à l'effigie du souverain pontife fut frappée afin de célébrer l'évènement !
Il est né au manoir du Gô, près d'Albi. Issu d'une famille albigeoise dont la noblesse remonte à 1558, il entra aux Gardes-marine le 19 novembre 1756 et fut engagé, dès l'âge de 17 ans, dans les conflits maritimes de la guerre de Sept Ans avec la Grande-Bretagne au large de l'Amérique du Nord, notamment à Terre-Neuve et sur le Saint Laurent, ainsi qu'aux Antilles.
Le 1er octobre 1764, il fut promu au grade d'enseigne. L'intervalle de paix, qui s'écoula de 1764 à 1778, le mit à même de se livrer tout entier à la navigation : il navigua pendant ce temps en Atlantique et dans l'océan Indien, d'abord en qualité de simple officier, ensuite comme commandant de plusieurs bâtiments du roi.
Il participa ensuite à la guerre d'indépendance des États-Unis et aux combats contre les Britanniques aux Antilles jusqu'au Labrador ( expédition de la baie d'Hudson ), où il démontra sa valeur maritime et militaire en capturant deux forts britanniques.
Nommé capitaine de vaisseau à 39 ans pour sa brillante conduite pendant la guerre, il épousa Eléonore Broudou en 1783, et l'installa à Albi. Après le traité de Paris, il fuit choisi par le marquis de Castries, ministre de la Marine, et par Louis XVI pour diriger une expédition autour du monde visant à compléter les découvertes de James Cook dans l'océan Pacifique.
Il partit de Brest le 1er août 1785, à bord de « La Boussole » et accompagné de « L'Astrolabe » et après avoir parcouru tous les océans du globe, l'expédition disparut corps et biens à Vanikoro en 1788.
Le 28 septembre 1791, le Contre-amiral d'Entrecasteaux appareilla de Brest à sa recherche avec les frégates « La Recherche » et L'Espérance mais il ne trouva nulle part trace de La Pérouse, bien qu'en 1793 il soit passé à quelques milles seulement de Vanikoro.
L'on raconte que Louis XVI aurait demandé, un peu avant son exécution le 21/01/1793 :
Pendant le règne de son frère, il fit preuve d'une loyauté absolue ( sa devise était : « Loyauté me lie » ) et fut l'un des conseillers les plus valables du roi, ainsi qu'un soldat très remarqué. En reconnaissance de ses qualités, Édouard lui donna le titre de Duc de Gloucester.
De 1462 à 1483, il fut aussi le Lord High Admiral, commandant la flotte du royaume.
La mort soudaine de son frère lui donna l'occasion de s'emparer du trône après avoir évincé son neveu, le roi Édouard V, dont il était le tuteur. Le jeune Édouard et son frère, Richard de Shrewsbury, furent envoyés à la Tour de Londres et personne ne les revit après l'été 1483. On suppose qu'ils y furent assassinés.
Après avoir triomphé de plusieurs complots, Richard dut affronter l'invasion du royaume par le prétendant Henri Tudor. Trahi par l'un de ses vassaux, il fut tué au combat à la bataille de Bosworth avant de s'écrier ( selon Shakespeare ) :
« Un cheval, un cheval ! Mon royaume pour un cheval ! »
S'étant opposé à Staline et à la bureaucratisation du régime, ce dernier le fit chasser du gouvernement ( 1924 ) et du Parti ( 1927 ), puis l'exila au Kazakhstan avant de le bannir d'URSS ( 1929 ). En février 1929, il fut conduit à Istanbul et il passa quatre années en Turquie, pour ensuite séjourner en France de juillet 1933 à juin 1935, puis trouvera refuge en Norvège.
Il quitta la Norvège en septembre 1936, pour aller s'installer à Mexico grâce au président Lazaro Cardenas del Rio.
Né à Bar-le-Duc ( Meuse ), il était le cousin du mathématicien Henri Poincaré. Fils de polytechnicien, il fut un avocat célèbre à Paris avant d'entrer avec réticence sur la scène politique, pour s'y imposer rapidement.
À trente-six ans, il avait déjà été trois fois ministre. Élu président de la République le 17 janvier 1913, il présida la France durant la Première Guerre Mondiale, n'hésitant pas, parfois au péril de sa vie, à venir au front afin de juger du moral des troupes et des populations déplacées.
En 1920, alors que son mandat n'était pas encore achevé, il se fit élire sénateur de la Meuse. Lorsque Alexandre Millerand, Président nouvellement élu, démit Aristide Briand de ses fonctions il accepta de devenir président du conseil. Il démissionna en 1924, après la victoire du Cartel des gauches, tout comme le Président Millerand.
On le rappella en 1926 devant l'ampleur de la crise financière. Malade et fatigué, il démissionna en 1929 pour se retirer de la scène publique.
Il est mort à Paris le 15 octobre 1934.
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( * )... exactement un siècle après, Michèle GUINDE et Michel MENSE se sont mariés à Marseille
Le 19 août 1743 : naissance de Jeanne Bécu( future Comtesse du Barry )
Née roturière à Vaucouleurs, rien ne présageait Jeanne Bécu à devenir une dame de qualité.
A partir de 1753, elle bénéficia d'une éducation soignée chez les dames de Saint-Aure et sortit de ce couvent vers 1758 pour entrer au service d'une famille de Lagarde, issue de la Ferme générale.
A dix-sept ans, elle devint vendeuse dans une luxueuse boutique de mode située rue Saint-Honoré à Paris. Sa beauté la fit remarquer et elle fut reçue dans divers salons où, probablement, Jean-Baptiste du Barry la remarqua alors qu'elle n'avait que 19 ans. Il en fit sa maîtresse et, pendant un temps, elle fit les honneurs de l'hôtel du Barry à Paris. Lors d'un dîner, Jean-Baptiste du Barry aurait fait l'éloge de la jeune femme au Maréchal de Richelieu qui imagina de la présenter à Louis XV. La rencontre se fit par l'intermédiaire de Lebel, premier valet de chambre du roi. Le roi, qui souffrait de la mort de sa favorite en titre, la marquise de Pompadour, désira faire de la jeune femme sa nouvelle favorite officielle, ce qui nécessitait une présentation à la cour et pour ce faire elle devait être mariée. Malheureusement Jean-Baptiste du Barry était déjà marié, aussi tourna-t-on la difficulté en la mariant au frère aîné de Jean-Baptiste, le comte Guillaume du Barry, qu'elle épousa le 1er septembre 1768.
A la différence de Madame de Pompadour, elle ne chercha pas à jouer un rôle politique. Elle bénéficia pour son train de vie de revenus comparables au budget d'un ministre de la culture, et reçut des bijoux somptueux ainsi que des domaines. Cependant, elle fut l'objet de la part du clan Choiseul d'attaques souvent triviales ( chansons grivoises et même des libelles pornographiques ).
A la mort de Louis XV, son petit-fils et successeur, probablement inspiré par Marie-Antoinette, fit délivrer toute affaire cessante une lettre de cachet à son encontre et elle fut conduite, de nuit, au couvent du Pont-aux-Dames à Meaux. Ses papiers furent saisis et ils arrivèrent en partie entre les mains du clan Choiseul. Certains furent utilisés pour publier une correspondance apocryphe, mêlant le vrai et le faux, qui parut quelques années plus tard : ainsi naquit la légende selon laquelle Mme du Barry serait sortie du bordel de Marguerite Gourdan.
En octobre 1776, elle put retourner chez elle, à Louveciennes, pour y mener une vie paisible embellie par sa longue liaison avec le duc de Cossé-Brissac et les visites d'Elisabeth Vigée-Lebrun qui devint une amie et laissa d'elle trois superbes portraits.
A l'heure du danger, quand beaucoup de courtisans s'enfuyaient à l'étranger, elle ne cessa de soutenir la contre-révolution de l'intérieur. Devenue une cible parfaite pour les révolutionnaires, elle fut déclarée ennemie de la Révolution et condamnée à être guillotinée : l'exécution eut lieu le 8 décembre 1793.
Né à Béziers, il devint membre du barreau à 21 ans : ce fut le plus jeune avocat de France de son temps.
Intéressé par la politique, il rejoignit le Parti radical-socialiste. Il fut plusieurs fois ministre, président du Conseil et président de l'Assemblée nationale.
Il laisse l'image d'une intelligence brillante associée à une mémoire exceptionnelle et une culture encyclopédique capable de raisonnements fulgurants. Très bon orateur, ayant un grand sens de l'humour et de la formule, bon vivant, il pouvait paraitre quelquefois pécher par orgueil et par vanité. La longue carrière de ce « surdoué de la politique » et sa capacité à s'adapter furent aussi quelquefois perçues comme de la versatilité et de l'opportunisme. Il répondait lui-même à ce reproche par l'un de ses aphorismes célèbres :
« Ce n'est pas la girouette qui tourne, c'est le vent »
Doté d'une grande capacité de travail, ses amis et adversaires lui reconnaissent un sens élevé du bien public et une oeuvre politique conséquente.
Il est né d'une famille noble, au château d'Ayat, dans le Puy-de-Dôme.
A la Révolution, il se refusa à émigrer avec sa famille et partit servir dans l'armée du Rhin. Ayant montré une rare bravoure et une grande présence d'esprit à la bataille de Wissembourg, il fut nommé général de brigade en 1793 devenant ainsi le plus jeune général de l'armée française.
Après la campagne d'Egypte, il rejoignit Bonaparte en Italie, la veille de la bataille de Marengo. Le 14 juin 1800, envoyé sur ordre de Bonaparte à la recherche de l'armée ennemie sur la route de Gênes, il revint sur ses pas en entendant tonner des canons sur ses arrières.
En arrivant auprès de Bonaparte, il aurait prononcé cette phrase célèbre qui fait partie de sa légende :
« La bataille est perdue, il est trois heures; il reste encore le temps d'en gagner une autre »
A la tête de la 9ème brigade d'infanterie légère, il s'élança contre les Autrichiens et permit la victoire de l'armée française. Malheureusement il trouva la mort au cours de la charge après avoir été touché par une balle en plein coeur. Il avait seulement 31 ans.
Très affecté par sa mort, le Premier Consul fit transporter sa dépouille mortelle à l'hospice du Grand-Saint-Bernard. Elle fut inhumée le 19 juin dans la chapelle des Hospitaliers. Berthier, Chef d'état-major de l'armée d'Italie, représentant l'Empereur, prononça son éloge funèbre.
Cliquez sur l'image ci-dessus pour voir la bande annonce
Il est resté très populaire parmi les Arabes pour avoir soutenu leur lutte pour se libérer des jougs ottomans et européens.
Celui qui passait les lignes ennemies déguisée en femme arabe, dînait en compagnie des chefs de l'état-majors turc au moment où sa tête était mise à prix, étonnait les Bédouins pour son endurance, ses exploits, son courage et ses dons magnifiques de chef, que ses soldats disaient leur venir de Mohamed, disparu le 19 mai 1935 victime d'un banal accident de moto dans le Dorset !
Il est né, à Ajaccio, dans une famille de la noblesse de robe italo-corse dont la présence sur l'île est attestée depuis le XVIe siècle.
Mythes et légendes autour de sa naissance :
Général de la Révolution française à 24 ans, il accumula les victoires spectaculaires en Italie et en Égypte, puis prit le pouvoir par le coup d'État du 18 brumaire an VIII ( 9 novembre 1799 ). D'abord Premier consul du 10 novembre 1799 au 18 mai 1804, il devint Empereur des Français, sous le nom de Napoléon Ier, du 18 mai 1804 au 11 avril 1814.
Déchu par le Sénat et exilé à l'île d'Elbe, selon le Traité de Fontainebleau, il conserva le titre d'Empereur mais ne régna plus que sur cette petite île.
Décidé à reprendre le pouvoir, il débarqua à Golfe-Juan le 1er mars 1815 et arriva sans coup férir à Paris le 20 mars 1815. Cette montée à Paris est connue comme le « Vol de l'Aigle ». La fuite de Louis XVIII marqua le début de la période dite des Cent-Jours qui se termina par la défaite de Waterloo le 18 juin 1815.
Il fut alors déporté par les Britanniques sur l'île Sainte-Hélène, avec une petite troupe de fidèles, parmi lesquels le comte de Las Cases, le général de Montholon, et le général Gourgaud.
Il se consacra à l'écriture de ses mémoires, qu'il dicta à Las Cases, pour la postérité.
Progressivement, il tomba malade et mourut le samedi 5 mai 1821 rendant ainsi « le plus puissant souffle de vie qui eut jamais agité l'argile humaine » (Chateaubriand).
D'abord inhumé à Sainte-Hélène, son corps fut exhumé le 15 octobre 1840 et rapatrié triomphalement à Paris où il fut enterré aux Invalides.
Cette cérémonie vaudou, organisée par Dutty Boukman, est considérée en Haïti comme l'acte fondateur de la révolution : c'est le premier grand soulèvement collectif de Haïti contre l'esclavage, l'équivalent de la prise de la Bastille pour la France.
Quelques jours plus tard, dans la nuit du 22 au 23 août, les esclaves du Nord massacrèrent un millier de colons ( y compris femmes et enfants ) et détruisirent 161 sucreries et 1.200 caféières.
Boukman s'avança jusqu'au Cap-Français. Les autorités ripostèrent et Boukman périt au combat, à la tête de ses troupes. On exposa sa tête au Cap car il passait pour invulnérable auprès des esclaves.
Malgré la riposte, la révolte n'est pas vaincue.
D'autres chefs succédèrent à Boukman : ses lieutenants Jean-François et Biassou, ainsi que Toussaint de Bréda qui ne s'apellait pas encore Louverture ...
Par michel,
dimanche 14 août 2022 à 12:00 ::Webthèque
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Né à Birán ( Cuba ), il fut le chef de la guérilla Cubaine qui débuta en 1956 dans le maquis de la Sierra Maestra et qui se solda par la fuite du Général Batista le 31/12/58.
Il a d'abord occupé la charge de premier ministre de 1959 à 1976, puis assumé celle de président du Conseil d'État et de président du Conseil des ministres depuis le 2 décembre 1976 jusqu'à sa démission, pour raison de santé, le 4 février 2008 date à laquelle son frère Raúl lui succéda.
Le 26 novembre 2016, son frère Raúl Castro annonce, lors d'une allocution télévisée, la mort à l'âge de 90 ans du « commandant en chef de la Révolution cubaine » survenue la veille au soir à 22 h 29 ( heure locale ). Il précise que selon les dernières volontés du défunt sa dépouille sera incinérée dès le lendemain aux premières heures de la matinée. Par ailleurs, neuf jours de deuil national sont décrétés par les autorités.
Elle naquit au cours de l'hiver -69/-68, probablement à Alexandrie.
Elle appartenait à la dynastie des Lagides, dynastie macédonienne qui gouvernait l'Égypte depuis la fin du IVe siècle avant J-C. Reine d'Égypte de -51 à -30, elle gouverna successivement avec ses frères et époux Ptolémée XIII et Ptolémée XIV ( qu'elle aurait fait assassiner en - 44 ), puis avec son fils Ptolémée XV( dit Césarion ) qu'elle aurait eu avec Jules César.
Elle eut ensuite une liaison avec Marc Antoine et se donna la mort (?) en se faisant apporter un panier de figues contenant deux cobras
Né à Limoges, il était le fils de Lazare Hippolyte Carnot, le petit-fils de Lazare Carnot( le Grand Carnot ) et le neveu de l'autre Sadi Carnot( le physicien ).
Sous-secrétaire d'État aux Travaux publics puis ministre des Travaux publics, il devint ministre des Finances en 1885. À la suite de la démission de Jules Grévy, mis en cause dans le scandale des décorations, il fut élu président de la république le 3 décembre 1887.
Le 24 juin 1894, lors de l'Exposition de Lyon, il fut victime d'un coup de poignard de l'anarchiste italien Sante Caserio et mourra le lendemain des suites de sa blessure.
Il repose au Panthéon avec son grand-père Lazare Carnot. Il est le seul président français qui y soit inhumé.
Depuis sa tentative de fuite du 20 juin ( qui se terminera le 21 à Varennes ), Louis XVI et sa famille sont assignés à résidence au palais des Tuileries, sous la «surveillance du peuple».
Les sans-culottes parisiens supportent de plus en plus mal la monarchie et se préparent ouvertement à une nouvelle « journée révolutionnaire ». Dans la nuit du 9 au 10 août, le tocsin sonne aux clochers de la capitale. Au matin du 10 août, une « commune insurrectionnelle » s'installe à l'Hôtel de ville, au lieu et place de la municipalité légale. Par ailleurs, une foule de sans-culottes et de fédérés se rassemblent aux abords du palais des Tuileries. Une porte est malencontreusement ouverte et un flot de sans-culottes s'y engouffre. A la fin de la journée les émeutiers auront lynché pêle-mêle gardes, serviteurs et fidèles ( six cents gardes suisses ainsi que deux cents aristocrates et gens de maison perdront la vie ).
L'Assemblée législative, enhardie par le succès de l'émeute, prononce la « suspension » du roi, et la famille royale est emmenée à la Tour du Temple.
Ainsi s'effondre une monarchie presque millénaire !
« La Terreur » se profile et la Révolution française, commencée dans l'enthousiasme trois ans plus tôt, entre dans la tragédie
Il est 13h15, ce 9 août 1982 et une cinquantaine de personnes sont présentes dans le restaurant casher Jo Goldenberg, situé dans une petite rue très passante du vieux quartier juif de Paris.
Un commando de trois à cinq hommes arrive rue des Rosiers, en deux groupes. Le premier groupe jette une grenade en direction du restaurant. Le second pénètre dans l’établissement et ouvre le feu, puis les assaillants remontent la rue en courant et tirent sur des passants affolés, qui cherchent désespérément un refuge et courent en tous sens en hurlant.
Au total, cette attaque, qui aura duré trois minutes, fait six morts et 22 blessés.
À la suite de cette réussite, le roi de Sardaigne (souverain du Piémont et de la Savoie) l'autorisa à s'appeler « Jacques Balmat » dit « Mont Blanc ». Cette ascension lui permit de gagner la forte récompense promise par le suisse Horace-Bénédict de Saussure, qu'il accompagnera au sommet du Mont Blanc le 2 août 1787.
Il disparut en 1834, à l'âge de 72 ans, en tombant dans une crevasse alors qu'il cherchait un filon d'or.
Elle était la fille d'un marchand de casquettes hollandais et de Antje van der Meulen. Elle avait un teint basané, inhabituel aux Pays-Bas, de sorte qu'on la prenait souvent pour une Eurasienne.
À 18 ans, elle se maria avec un officier de la marine néerlandaise, Rudolf MacLeod, avec qui elle partit vivre aux Indes néerlandaises. De retour en Europe, elle se sépara de son mari qui était un homme violent et alcoolique.
Au printemps 1905, elle fit ses débuts comme danseuse de charme sous les apparences d'une princesse javanaise dénommée « Mata Hari » ( L'oeil de l'Aurore ) au « Musée des études orientales » ( plus connu sous le nom de Musée Guimet ) lequel abritait alors une salle de spectacle privée. Elle fit un triomphe et sa renommée ne cesse d'enfler dans toute l'Europe. Elle se produisit à Madrid, Monte Carlo, Berlin, La Haye, Vienne et même au Caire, et partout collectionnera des protecteurs haut placés.
En septembre 1916, elle fit la rencontre du Capitaine Ladoux ( chef des services du contre-espionnage français ) qui l'invita à mettre ses relations internationales et ses facultés de déplacement au service de la France. Elle accepta contre promesse d'une somme d'un million de francs, qui ne fut jamais versée. Continuant à vendre ses charmes tant en France qu'en Allemagne, elle fut accusée d'espionnage pour le compte des Allemands et, au terme d'un procès qui ne dura qu'une journée, elle fut condamnée à mort et fusillée, le 15 octobre 1917, dans les fossés de la forteresse de Vincennes.
Quand on vint la chercher dans sa cellule afin de la mener à son lieu d'exécution, elle déclara en râlant : « Quelle manie ont les Français de fusiller les gens à l'aube ! »
Selon la légende, elle aurait refusé qu'on lui bande les yeux et aurait lancé un dernier baiser aux soldats de son peloton d'exécution.
Ce jour là, à 08 h 15, le bombardier américain "Enola Gay" ( un B-29 piloté par le Colonel Paul Tibbets ) largua la première bombe atomique, baptisée "Little Boy", sur Hiroshima.
L'explosion, équivalente à 15.000 tonnes de TNT, rasa une grande partie de la ville. Dans un rayon d'un kilomètre, 80 % des habitants moururent figés sur un tapis de braises. Une bonne moitié de la population survécu, mais la plupart de ces "Hibakushas" victimes de brûlures et des radiations, succombèrent plus tard.
D'après le maire d'Hiroshima, lors d'un discours en 2005, le total des morts s'élèverait à 237.062 personnes.
Ces bombardements relèvent-ils du « crime de guerre » ? :
Par michel,
vendredi 5 août 2022 à 10:35 ::Webthèque
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C'est dans la nuit du 4 (19 h) au 5 août 1789 (2 h) qu'a eu lieu un événement fondamental de la Révolution française, puisque, au cours de cette séance l'Assemblée constituante a mis fin au système féodal :
Abolition de tous les droits et privilèges féodaux ainsi que de tous les privilèges des classes, des provinces, des villes et des corporations, à l'initiative du Club breton, futur « Club des jacobins ».