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lundi 31 janvier 2011

Le 31 janvier 1865 : Constitution des USA (13ème amendement)

Le 31 janvier 1865 : 13ème amendement de la Constitution des U.S.A.

Ce jour là, le Congrès adopte le 13ème amendement de la Constitution. Cette loi vient compléter la proclamation d'émancipation des esclaves faite par Abraham Lincoln en 1862. Le 13ème amendement sera ratifié le 6 décembre 1865, entérinant ainsi définitivement l'abolition de l'esclavage aux Etats-Unis.

dimanche 30 janvier 2011

Le 30 janvier 1841 : naissance de Félix Faure

Le 30 janvier 1841 : naissance de Félix Faure

Né à Paris, Félix Faure, commença sa carrière comme négociant en cuir au Havre. Il entreaen politique en tant que député républicain modéré et devint sous-secrétaire d'État aux colonies dans plusieurs cabinets successifs, puis sous-secrétaire d'État à la marine et enfin ministre de la Marine. À la suite de la démission de Casimir-Perier, il fut élu président de la IIIème République le 17 janvier 1895. Il contribua au rapprochement franco-russe et à l'expansion coloniale, notamment avec la conquête de Madagascar. Son mandat fut marqué par l'affaire Dreyfus. Il demeura hostile à une révision du procès. Il est mort au palais de l'Élysée le 16 février 1899, dans des conditions qui firent dire qu'il était plus célèbre par sa mort que par sa vie. En effet, il est mort d'une congestion cérébrale dans les bras de sa maîtresse Marguerite Steinheil. L'on a dit que c'est par une fellation qu'elle provoqua l'orgasme fatal, ce qui lui valut le surnom de « la Pompe Funèbre ». On raconte que le curé qui arriva au chevet du Président aurait demandé : « Le Président a-t-il toujours sa connaissance ? » et un huissier lui aurait répondu : « Non, Monsieur l'abbé, on l'a fait sortir par l'escalier de service » ...

samedi 29 janvier 2011

Le 29 janvier 1860 : naissance d'Anton Tchekhov

Le 29 janvier 1860 : naissance d'Anton Tchekhov

Né à Taganrog (mer d'Azov), Anton Pavlovitch Tchekhov était le fils de petits commerçants. Il étudia la médecine à l'université de Moscou et commença à exercer à partir de 1884. Se sentant responsable de sa famille, venue s'installer à Moscou après la faillite du père, il chercha à augmenter ses revenus en publiant des nouvelles dans divers journaux. Bien que répugnant à tout engagement politique, il fut toujours extrêmement sensible à la misère d'autrui. En 1890, bien que souffrant de la tuberculose, il entreprit un séjour d'un an au bagne de Sakhaline afin de porter témoignage sur les conditions d'existence des bagnards. Ce long séjour resta gravé à jamais dans sa mémoire de Tchekhov et il livrera son expérience à l'opinion publique dans deux ouvrages " L'île de Sakhaline " et " En déportation ", qui conduiront à l'abolition des châtiments corporels. Toute sa vie, il multipliera ainsi les actions de bienfaisance ( construction d'écoles, exercice gratuit de la médecine, etc ... ). Ses nouvelles d'abord, son théâtre ensuite, le firent reconnaitre de son vivant comme une des gloires nationales russes, à l'égal de Dostoievski et de Tolstoï. Après avoir longtemps repoussé toute perspective de mariage, en 1901 il se décida à épouser Olga Leonardovna Knipper, actrice au Théâtre d'art de Moscou. Il mourra le 2 juillet 1904 à Badenweiler, lors d'une ultime tentative de cure. Il fut enterré à Moscou, le 9 juillet, au cimetière de Novodevitchi ...

vendredi 28 janvier 2011

Le 28 janvier 1873 : naissance de Sidonie Gabrielle Colette

Le 28 janvier 1873 : naissance de Sidonie Gabrielle Colette

Sidonie Gabrielle Colette a vécu une enfance heureuse à Saint-Sauveur-en-Puisaye. Adorée par sa mère comme un « joyau tout en or », elle rencontra adolescente Henry Gauthier-Villars, surnommé " Willy ", avec qui elle se maria le 15 mai 1893. Vite saisi par les dons d'écriture de sa jeune épouse, Willy l'engagea à écrire ses souvenirs d'école, qu'il signa sans vergogne de son seul nom. Ce sera " Claudine à l'école ", bientôt suivi d'une série de Claudine : " La Maison de Claudine ", " Claudine à Paris ", " Claudine en ménage ", etc ... . Colette se libèra peu à peu de la tutelle de son mari et, encouragée par Georges Wague, elle commença une carrière dans le music-hall ( 1906-1912 ) en présentant des pantomimes orientales dans des tenues suggestives. Ce furent des années de scandale et de libération morale : elle divorça d'avec Willy en 1906 et connut plusieurs aventures féminines, notamment avec Mathilde de Morny. Durant toute cette période, elle publia également : " La vagabonde ", " l'Envers du music-hall ", " En tournée ", etc ... . Après son divorce, elle eut une brève liaison avec Auguste-Olympe Hériot, rencontré à la fin de 1909. En 1912, elle épousa Henry de Jouvenel avec qui elle aura sa seule enfant : Colette Renée de Jouvenel, dite « Bel-Gazou » ( " beau gazouillis " en provençal ). À quarante ans, elle fit l'éducation sexuelle du fils d'Henry, Bertrand de Jouvenel, expérience qui nourrira " Le Blé en herbe ". Mélomane avertie, elle collabora avec Maurice Ravel entre 1919 et 1925 pour la fantaisie lyrique " l'Enfant et les sortilèges ". En 1935, elle épousa en troisième noces Maurice Goudeket, qui sera le compagnon de ses vieux jours. Pendant l'occupation, elle séjourna chez sa fille en Corrèze dans le village de Curemonte. En 1945, elle fut élue à l'unanimité à l'Académie Goncourt, dont elle devint la présidente en 1949. En 1953, elle fut élevée à la dignité de grand officier de la Légion d'honneur et s'installa dans son appartement du Palais-Royal où elle eut Jean Cocteau comme voisin et ami. Clouée dans un fauteuil par l'arthrose, elle s'éteignit dans son appartement le 3 août 1954. Malgré sa réputation sulfureuse et le refus par l'Église catholique d'obsèques religieuses, elle est la seule femme à avoir eu droit à des funérailles nationales. Elle est enterrée au cimetière du Père-Lachaise ...

jeudi 27 janvier 2011

Le 27 janvier 1756 : naissance de Mozart

Le 27 janvier 1756 : naissance de Mozart

Né à Salzbourg, Wolfgang Amadeus Mozart est considéré comme l'un des plus grands compositeurs de la musique classique européenne, ayant laissé une oeuvre importante ( 626 opus ) qui embrasse tous les genres musicaux de son époque. Il révèla des dons prodigieux pour la musique dès l'âge de trois ans : il avait l'oreille absolue et une mémoire eidétique ( à quatorze ans, il a réussi à retranscrire après une seule écoute le Miserere de Gregorio Allegri dont la partition, considérée comme très complexe, dure environ 15 minutes ). Entre 1762 et 1766, il partit avec son père pour une longue tournée à travers l'Europe au cours de laquelle ses exhibitions impressionèrent les auditeurs. Il écrivit son premier opéra " Apollo et Hyacinthus " à l'âge de onze ans et fut nommé maître de concert par le prince-archevêque de Salzbourg à l'âge de 13 ans. Le 4 août 1782, il épousa Constanze Weber avec qui il eut six enfants. Malgré de nombreux succès très bien rétribués, les dernières années de sa vie furent difficiles : il était souvent malade et chroniquement endetté car il mènait un grand train de vie. En juillet 1791, un inconnu lui commanda un Requiem. On suppose aujourd'hui qu'il était commandité par le comte Franz de Walsegg qui voulait soit faire deviner à ses amis le nom de l'auteur, soit s'en attribuer la paternité. Affaibli par la maladie et les privations, et devant faire face à une surcharge de travail ( il a reçu, début août, la commande d'un opéra pour le couronnement du roi de Bohême Léopold II, qu'il écrira en trois semaines ), il meurt le 5 décembre 1791 sans avoir pu achever son Requiem ( qui sera terminé à la demande de Constanze par un de ses élèves, Franz Xavier Süssmayer ). Son acte de décès indique qu'il serait mort d'une " fièvre miliaire aiguë " caractérisée par l'apparition d'ampoules sous l'épiderme. Cependant, de nombreuses hypothèses, scientifiques autant que passionnées, foisonnent. On a d'abord pensé à un empoisonnement criminel dont le coupable serait soit le mari de Magdalena Hofdemel, sa supposée maîtresse, soit le compositeur italien Antonio Salieri, jaloux de son succès. Les scientifiques concluent plutôt à une intoxication du sang par l'urée, à une crise cardiaque, ou encore à une fièvre rhumatismale. La dernière hypothèse en date suppose que Mozart fut victime de la trichinose, une infection alimentaire. Aujourd'hui, personne ne peut vraiment dire de quoi il est mort. Contrairement aux idées reçues, il n'a pas été inhumé comme un misérable. Il est vrai qu'il fut enterré dans un caveau collectif de 16 cercueils dans les environs de Vienne, mais c'est sa situation financière qui en est la cause ...

mercredi 26 janvier 2011

Le 26 janvier 1852 : naissance de Savorgnan di Brazzà

Le 26 janvier 1852 : naissance de Savorgnan di Brazzà

Né à Castel Gandolfo, Pietro Paolo Savorgnan di Brazzà ( il francisera son nom en Pierre Paul Savorgnan de Brazza, lors de sa naturalisation en 1874 ) fut un explorateur pacifique et altruiste. Son père était un noble d'Udine, cultivé et voyageur, qui avait de nombreux amis français, dont le prestigieux amiral Louis de Montaignac. Avec son soutien, Pietro vint à Paris et suivit les cours du collège Sainte-Geneviève pour préparer le concours d'entrée à l'École navale de Brest. Il y rentra à 17 ans et en ressortit enseigne de vaisseau pour embarquer sur la " Jeanne d'Arc " pour l'Algérie. Là-bas, il fut horrifié par la violence de la répression de la révolte kabyle par les troupes françaises. Lors de la guerre de 1870, il se retrouva sur le cuirassé " La Revanche ", dans l'une des escadres de la mer du Nord. Avec l'avènement de la IIIe République, il fut affecté sur la frégate " Vénus " qui faisait régulièrement escale au Gabon. En 1874, il remonta deux fois le fleuve Gabon et l'Ogooué et proposa au gouvernement d'explorer l'Ogooué jusqu'à sa source, afin de démontrer que ce fleuve et le Congo ne faisait qu'un. Avec l'aide d'amis bien placés, comme Jules Ferry et Léon Gambetta, il obtint des subsides, qu'il n'hésita pas à compléter avec ses propres ressources ( sa famille donna cinq fois plus que le gouvernement français ). Pour cette expédition qui dura de 1875 à 1878, il se munit de toiles de coton et d'outils pour le troc. Il était seulement accompagné d'un docteur, d'un naturaliste et d'une douzaine de fantassins sénégalais. Il s'enfonça dans l'intérieur des terres et réussit à entretenir de bonnes relations avec la population locale, grâce à son charme et son bagout. Le 11 août 1878 Brazza et ses compagnons, fatigués et malades, décidèrent de faire demi-tour. De retour à Paris, il obtint l'accord du gouvernement français pour une deuxième mission financée par la Société française de géographie ainsi que par les ministères de la Marine, des Affaires étrangères et de l'Instruction publique. Parti le 27 décembre 1879, elle atteignit le fleuve Congo en 1880. Brazza proposa à Illoy Ier, Makoko de Mbe, roi des Tékés, de placer son royaume sous la protection de la France. Ce dernier, poussé par des intérêts commerciaux et par la possibilité d'affaiblir ses rivaux, signa un traité permettant un établissement français à Nkuna sur le Congo, qui sera appelé plus tard Brazzaville. En tentant de rallier l'océan depuis Franceville, Brazza tomba par hasard sur le but premier de ses recherches : les sources de Ogooué. Le 30 novembre 1882, la loi ratifiant le traité d'amitié signé avec Illoy Ier fut promulguée et les régions découvertes furent placées sous protectorat français. Un mois plus tard, de nouveaux crédits furent votés pour une troisième expédition. En novembre 1885, il fut nommé commissaire général du Congo français. Le 12 août 1895, il épousa Thérèse Pineton de Chambrun, descendante de La Fayette. En 1897, il s'opposa à la décision du ministre des Colonies, André Lebon, de soumettre les territoires gagnés à la France au régime de la concession, déjà en vigueur au Congo belge pour ne pas livrer les populations à la cupidité des sociétés capitalistes privées chargées de « mettre en valeur » ce territoire de 650.000 km² composé du Gabon, du Congo et de l'Oubangui-Chari. En janvier 1898, il fut est écarté et placé « dans la situation de mise en disponibilité » après qu'il se fut opposé à l'expédition Marchand qui se termina avec le honteux épisode de Fachoda, qui affaiblit sérieusement la réputation internationale de la France et sa position stratégique en Afrique. Il se retira à Alger et le territoire de l'Afrique Equatoriale française fut subdivisé entre 40 compagnies concessionnaires qui se partagèrent l'exploitation de ces pays, décimant les populations soumises aux violences et aux brutalités : portage, travaux forcés, réquisitions et répression de toute tentative de résistance. En 1905, à la suite du scandale de l'affaire Toqué-Gaud, on lui demanda d'inspecter les conditions de vie dans ces colonies, qui s'étaient détériorées pendant son absence. Au retour de cette mission entreprise pour sauvegarder les droits des indigènes et l'honneur de la nation, il fut atteint de fortes fièvres et contraint de débarquer à Dakar où il décèdera le 14 septembre 1905, veillé par sa femme et le capitaine Mangin. Le bruit courut qu'il avait été empoisonné et l'Assemblée nationale s'empressa de mettre son embarrassant rapport sous l'éteignoir. En sa qualité d'officier de marine aristocrate, élégant, héroïque, révolté par l'esclavagisme, apôtre de la paix, et surtout désintéressé, on proposa de l'inhumer au Panthéon mais son épouse refusa cet honneur et obtint qu'il soit inhumé à Alger, en terre africaine ...

La construction du chemin de fer Congo-Océan, reliant Pointe-Noire à Brazzaville, illustre les exécrables conditions de travail que combattit farouchement Brazza : entre 1921 et 1934 ce chantier causa la mort de 15 à 30.000 africains ( on a dit " un mort par traverse " ! )

mardi 25 janvier 2011

Le 25 janvier 1477 : naissance d'Anne de Bretagne

Le 25 janvier 1477 : naissance d'Anne de Bretagne

Née à Nantes, Anne de Bretagne, était la fille de François II, duc souverain de Bretagne, et de sa seconde épouse Marguerite de Foix, princesse de Navarre. Devenue duchesse de Bretagne en 1489, le 19 décembre 1490 elle épousa par procuration, à Rennes, Maximilien Ier, devenant ainsi reine des Romains. Cependant le roi de France, Charles VIII, réagit vivement en envahissant la Bretagne et en épousant Anne, le 6 décembre 1491, au château de Langeais. Ce mariage fut conclu en urgence, et validé après coup le 15 février 1492 par le pape Innocent VIII qui se décida à adresser à la cour de France l'acte d'annulation antidaté du premier mariage d'Anne. Le 8 février 1492, elle fut couronnée et sacrée reine de France à Saint-Denis, son époux lui interdisant de porter le titre de duchesse de Bretagne. En 1494, elle devient reine de Sicile et de Jérusalem, lors de la conquête de Naples par Charles VIII. Ce dernier mourut à 28 ans, le 7 avril 1498, au château d'Amboise, après avoir violemment heurté de son front un linteau de pierre placé trop bas et la succession revint à son cousin Louis XII qui épousera Anne le 8 janvier 1499, à Nantes. Là aussi, l'acte d'annulation du mariage du roi avec Jeanne de France n'était pas parvenu quand le mariage eut lieu, mais la décision du pape était cette fois-ci certaine. Contrairement aux dispositions du contrat de mariage avec Charles VIII, le nouveau lui reconnaît l'intégralité des droits sur la Bretagne comme seule héritière du duché et le titre de duchesse de Bretagne. Le 14 octobre 1499, naîtra leur fille Claude, qui deviendra Claude de France après avoir épousé, le 8 mai 1514, son cousin le comte d'Angoulême, futur François Ier. Ce mariage eut lieu quatre mois après la mort d'Anne, le 9 janvier 1514 à Blois ...

lundi 24 janvier 2011

Le 24 janvier 1732 : naissance de Pierre-Augustin Caron

Le 24 janvier 1732 : naissance de Pierre-Augustin Caron

Né à Paris, Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais, auteur du " Barbier de Séville " et du " Mariage de Figaro ", fut l'une des figures emblématiques du siècle des Lumières. Fils d'horloger, il fut l'inventeur du mécanisme de l'échappement à hampe et d'un mécanisme destiné aux pédales de harpes. Il se maria en 1756 avec Madeleine-Catherine Aubertin, veuve Franquet, de presque dix ans son aînée, et prit le nom de Beaumarchais qui était le nom d'une terre de son épouse. Celle-ci décèda un an plus tard et on le soupçonna de l'avoir tuée. C'est l'occasion du premier d'une longue série de procès et de scandales qui marqueront son existence. En 1759, il devint professeur de harpe des filles de Louis XV et se lia d'amitié avec le financier de la Cour, Joseph Paris Duverney. Il se lança alors dans des spéculations commerciales qui lui permirent d'acquérir, en peu d'années, une grande fortune. Il achèta alors une charge de secrétaire du roi et devint lieutenant général des chasses. En 1768, il épousa Geneviève-Madeleine Wattebled, veuve Lévêque, qui décèdera deux ans plus tard en lui laissant une importante fortune. Il fut accusé de détournement d'héritage. En 1774, il fait la connaissance de Marie-Thérèse Willermaulaz, qui devint sa troisième épouse en 1786. En mars 1774, il fut une première fois envoyé à Londres pour négocier la suppression du libelle dirigé contre Madame du Barry et le 8 avril 1775, sous les conseils d' Antoine de Sartine, il fut chargé par Louis XVI d'empêcher la publication d'un nouveau pamphlet sur ses droits à la couronne de France à défaut d'héritiers, qui prétendait que le roi avait « l'aiguillette nouée ». Cette mission le conduisit en Angleterre, aux Pays-bas, dans les États allemands et en Autriche, où il fut pour un temps incarcéré sous motif d'espionnage. La même année, il est chargé à Londres de récupérer des documents secrets détenus par le chevalier d'Éon. À partir du mois de juin, il se lança dans une nouvelle aventure en se faisant l'avocat d'une intervention française dans la guerre d'indépendance des États-Unis d'Amérique et en devenant un intermédiaire entre les Insurgents et la France. Le 10 juin 1776, le secrétaire d'État aux affaires étrangères lui confia une somme importante pour soutenir secrètement les Américains et il fut autorisé à leur vendre poudre et munitions pour près d'un million de livres sous le couvert de la compagnie portugaise Rodrigue Hortalez et Cie qu'il monta de toutes pièces. Il envoya même une flotte privée pour soutenir les Insurgés. En même temps, il se fit une grande réputation dans le monde par ses " factums ", pleins de malice et d'intérêts qui eurent un succès prodigieux, et par ses pièces de théâtre pleines de verve et d'une hardiesse inouïe. En 1777 fut fondée, à son initiative, la Société des auteurs et compositeurs dramatiques. En 1790, il se rallia à la Révolution française et il fut nommé membre provisoire de la Commune de Paris mais il quitta les affaires publiques pour se livrer à de nouvelles spéculations. Cette fois moins heureux, il faillit se ruiner en voulant fournir des armes aux troupes de la république. Il devint suspect lors de la Convention et fut emprisonné à l'Abbaye. Il échappa cependant à l'échafaud et se tint quelques années caché, puis s'exila à Hambourg pour revenir en France en 1796. Il est mort à Paris le 18 mai 1799 d'une crise d'apoplexie. En 1814, sa fille Amélie-Eugénie de Beaumarchais intenta un procès afin d'obtenir le remboursement des sommes avancées par son père pour financer la livraison d'armes destinées à la Révolution américaine et ses héritiers obtiendront 800.000 dollars en 1835 ...

dimanche 23 janvier 2011

Le 23 janvier 1783 : naissance d'Henri Beyle

Le 23 janvier 1783 : naissance d'Henri Beyle

Henri Beyle ( plus connu sous le pseudonyme de Stendhal ) naquit à Grenoble dans une famille de la bourgeoisie aisée et mena une vie de dilettante, entre ses nombreux amours et ses voyages en Italie. Après des études à l'Ecole Centrale de Grenoble, il participa à la campagne d'Italie durant laquelle il fut nommé sous-lieutenant au sein du 6e régiment de dragons. De retour en France, il devint intendant de l'Empereur et mèna une vie mondaine jusqu'à la chute de Napoléon. Après la révolution de juillet 1830, il fut nommé consul à Civitavecchia. Il est mort d'une attaque cardiaque le 23 mars 1842, à Paris. Il est l'auteur de deux chefs d'oeuvre du romantisme " Le rouge et le noir " et " La Chartreuse de Parme " ...

samedi 22 janvier 2011

Le 22 janvier 1788 : naissance de Lord Byron

Le 22 janvier 1788 : naissance de Lord Byron

Né à Londres, George Gordon Byron ( connu en littérature sous le nom de Lord Byron ), est l'une des grandes figures du romantisme britannique. On l'a quelquefois comparé à Robert Burns.Tous deux, le pair et le paysan, écrivirent d'après leurs impressions et leurs sentiments personnels, se montrant tout entiers dans leurs oeuvres. Esclaves de passions impérieuses, livrés également au doute et à la mélancolie, ils moururent prématurément, après une vie d'extraordinaire activité physique et intellectuelle. Byron a beaucoup haï les Britanniques et admiré Napoléon Bonaparte, et c'est peut-être pourquoi il fut si populaire en France. Il est mort le 19 avril 1824 à Missolonghi, en Grèce, après avoir contracté la " fièvre des marais ", dans une de ses courses quotidiennes à cheval ...

vendredi 21 janvier 2011

Le 21 janvier 1793 : exécution de Louis XVI

Le 21 janvier 1793 : exécution de Louis XVI

Après la journée du 10 août 1792, qui voit la chute de la monarchie à la suite de l'attaque des Tuileries par le peuple parisien, puis son arrestation et son internement à la prison du Temple avec sa famille, et enfin son procès pour haute trahison devant la Convention nationale à l'issue duquel il fut condamné à mort, Louis XVI fut guillotiné sur la place de la révolution ( ancienne place Louis XV, devenue en 1795 la place de la Concorde ), devenant ainsi la première victime de la Terreur ...

jeudi 20 janvier 2011

Le 20 janvier : " Inauguration Day "

Le 20 janvier : " Inauguration Day "

Depuis 1937, c'est le jour aux États-Unis où le président élu prête serment et prend ses fonctions. Le vice-président élu prête également serment et rentre en fonction le même jour.

mercredi 19 janvier 2011

Le 19 janvier 1839 : naissance de Paul Cézanne

Le 19 janvier 1839 : naissance de Paul Cézanne

Paul Cézanne est né à Aix-en-Provence. Après des études laborieuses à la faculté de droit d'Aix-en-Provence il entra à la banque paternelle. Ayant toujours rêvé d'être peintre, et suivant en parallèle des cours à l'école municipale de dessin, il abandonna son poste de banquier dès 1862 pour s'installer à Paris où il retrouva son ami Emile Zola, qu'il avait connu au collège. Il y fit la connaissance de Pissarro, Renoir, Monet et Sysley. Ce n'est qu'en 1874 et 1877, qu'il exposa aux côtés des impressionnistes. Il se distinguait cependant de ce groupe par l'importance qu'il accordait à la couleur et par la géométrie rigoureuse qui ordonnait ses toiles. Il a amorcé d'une part le fauvisme, d'autre part le cubisme. Entre 1882 et 1887 il réalisa, sous des éclairages différents, une série de tableaux sur la Montagne Sainte-Victoire, qui restera son sujet de prédilection. Il est mort à Aix, le 22 octobre 1906, emporté par une pneumonie ...

mardi 18 janvier 2011

Le 18 janvier 1689 : naissance de Montesquieu

Le 18 janvier 1689 : naissance de Montesquieu

Né à La Brède près de Bordeaux, Charles-Louis de Secondat, baron de La Brède et de Montesquieu ( connu sous le nom de Montesquieu ) était moraliste, penseur politique, philosophe et écrivain du siècle des Lumières. Il fut un précurseur de la sociologie et a notamment travaillé sur la répartition des fonctions de l'État entre ses différentes composantes, appelée postérieurement « principe de séparation des pouvoirs ». Ne s'accommodant pas de l'idée d'esclavage, il ridiculisa les esclavagistes dans son oeuvre capitale " De l'esprit des Lois ". Il est mort le 10 février 1755 d'une fièvre inflammatoire ....

lundi 17 janvier 2011

Le 17 janvier 1961 : assassinat de Patrice Lumumba

Le 17 janvier 1961 : assassinat de Patrice Lumumba

Patrice Émery Lumumba, né le 2 juillet 1925 à Onalua, fut l'une des principales figures de l'indépendance du Congo Belge ( de nos jours République Démocratique du Congo ). Il en fut le premier Premier Ministre de juin à septembre 1960. Le 5 juillet 1960, après une mutinerie des soldats congolais de la Force publique contre les officiers belges qui refusaient l'africanisation des cadres, Lumumba décida d'africaniser les cadres de l'armée, ce qui rendit impossible le contrôle du gouvernement congolais par l'ex puissance coloniale. La Belgique envoya des troupes au Katanga dont Moise Tshombé déclara la sécession. Lumumba demanda l'intervention de l'ONU qui envoya des troupes partout sauf au Katanga ! En septembre, le président Kasa-Vubu le démit de ses fonctions de premier ministre, mais il fut confirmé dans ses fonctions par la chambre et le sénat congolais. A la mi-septembre, le colonel Mobutu effectua son premier coup d'Etat. En octobre, Lumumba fut mis en résidence surveillée. Fin novembre, il essaya de s'enfuir pour gagner Stanleyville qui était aux mains de ses partisans, mais il fut rattrapé par les soldats de Mobutu, frappé et molesté en présence de troupes ghanéennes de l'ONU, qui restèrent impassibles sur ordre de leurs supérieurs. Détenu à Tsyville avec Joseph Mpolo et Maurice Okito, ils furent transférés à la mi-janvier à Elisabethville entre les mains de leur ennemi numéro un Moise Tschombé. Après avoir été torturés, ils seront tous les trois abattus d'une rafale de mitraillette par des militaires katangais, en présence de trois officiers belge ...

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