jeudi 31 mars 2011
Par michel,
jeudi 31 mars 2011 à 01:00 :: Evénements du jour
Le 31 mars 1596 : naissance de René Descartes
Né à La Haye ( devenue Descartes en 1966 ), René DESCARTES est né dans une famille bourgeoise aisée de Touraine. Il était le troisième enfant de Joachim Descartes, conseiller au parlement de Rennes. Sa mère mourut un an après sa naissance et il fut élevé par sa grand-mère et son père. Enfant maladif, il se fit remarquer par ses dons intellectuels précoces. Son père l'appellait son petit philosophe, car il ne cessait de poser des questions. Avec son " Discours de la méthode ", publié en 1637, il deviendra le fondateurs de la philosophie moderne. Il est mort d'une pneumonie, le 11 février 1650, à Stockholm dans le glacial palais royal de Suède, où il était l'invité de la reine Christine ( la rigueur du climat et l'horaire matinal de ses entretiens avec la reine, avant 5 heures du matin, étaient pour lui inhabituels et eurent raison de sa santé ).
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mercredi 30 mars 2011
Par michel,
mercredi 30 mars 2011 à 00:30 :: Evénements du jour
Le 30 mars 1853 : naissance de Vincent van Gogh
Né à Groot-Zundert ( Pays-Bas ), Vincent van Gogh fut d'abord attiré par une vocation spirituelle et religieuse. Après avoir obtenu, fin 1878, une mission d'évangéliste en tant que prédicateur laïc auprès des mineurs de charbon du Borinage, il renonça à sa vocation pour se lancer avec frénésie dans la peinture à partir de 1880. Il se suicidera le 27 juillet 1890, dans un champ où il peignait une ultime toile en se tirant un coup de revolver dans la poitrine. Ramené mourant à l'auberge Ravoux à Auvers-sur-Oise, il y mourut deux jours plus tard, soutenu par son frère Théo. Pendant ces dix années, il peignit environ 840 tableaux et exécuta plus de 1000 dessins. Pratiquement inconnu à sa mort, il est devenu l'un des peintres les plus célèbres du monde. Digne d'un héros romantique, sa vie en a fait un mythe : celui du peintre incompris et de l'artiste maudit ...
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mardi 29 mars 2011
Par michel,
mardi 29 mars 2011 à 00:34 :: Evénements du jour
Le 29 mars 1902 : naissance de Marcel Aymé
Né à Joigny, Marcel Aymé était fils d'un maréchal-ferrant. Orphelin de mère à l'âge de deux ans, il fut élevé par ses grands-parents maternels qui exploitaient une tuilerie à Villers-Robert, dans le Jura. Après son service militaire, il arriva à Paris où il exerça les métiers les plus divers : employé de banque, agent d'assurance, journaliste. Il ne se trouvait aucun talent : « Petit provincial cornichon, pas plus doué pour les lettres que ne l'étaient alors les dix mille garçons de mon âge, n'ayant seulement jamais été premier en composition française (...) je n'avais même pas ces fortes admirations qui auraient pu m'entraîner dans un sillage ». Il profita pourtant d'une convalescence pour écrire son premier roman très remarqué " Brûlebois " publié en 1926, puis " Aller-retour " en 1927 et "La Table aux crevés " en 1929 qui obtint cette même année le prix Renaudot. Mais c'est avec " La Jument verte ", en 1933, qu'il obtint la grande notoriété. À partir de là, il considèra la littérature comme un métier et se lança en même temps dans le cinéma tout en commençant à s'intéresser au théâtre.
En 1952, il obtint un grand succès avec la pièce " La Tête des autres ", jouée au Théâtre de l'Atelier, qui est le premier grand plaidoyer contre la peine de mort et dans laquelle il ridiculise un procureur de la république. Il est mort à Paris le 14 octobre 1967 ...
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lundi 28 mars 2011
Par michel,
lundi 28 mars 2011 à 00:36 :: Evénements du jour
Le 28 mars 1862 : naissance d'Aristide Briand
Né à Nantes, Aristide Briand était originaire d'une famille modeste de Nantes exerçant la profession d'aubergistes. Il se dirigea vers des études de droit au lycée de Nantes et devint clerc puis s'inscrivit au Barreau de Pontoise d'août 1900 à novembre 1909. Il devint député socialiste de Saint-Étienne en 1902, et entre 1906 et 1932 il fut onze fois président du Conseil et vingt six fois ministre. Il a reçu le Prix Nobel de la paix en 1926, après les accords de Locarno, pour son action en faveur de la réconciliation entre la France et l'Allemagne. Il est mort le 7 mars 1932 à Paris et repose dans le petit cimetière d'Houlbec-Cocherel ( Eure ) ...
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dimanche 27 mars 2011
Par michel,
dimanche 27 mars 2011 à 12:07 :: Evénements du jour
Le 27 mars 1968 : mort de Youri Gagarine
Youri GAGARINE, né le 9 mars 1934, a marqué l'histoire de l'humanité et de la conquête spatiale en devenant, le 12 avril 1961, le premier homme à voyager dans l'espace. Il réalisa une révolution complète autour de la Terre d'une durée d' 1 h 48 min, à une altitude moyenne de 250 kilomètres. Nommé héros de l'Union Soviétique, il devint directeur de l'entraînement pour la Cité des étoiles puis amorça une reconversion en tant que pilote de chasse. Il trouva la mort, avec son instructeur, à bord d'un MiG-15 UTI lors d'une mission de routine ...
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samedi 26 mars 2011
Par michel,
samedi 26 mars 2011 à 09:47 :: Evénements du jour
Le 26 mars 1832 : le choléra touche Paris
En six mois, le choléra fit des ravages : 18.402 morts dont 12.733 dans le seul mois d'avri. Casimir Périer, alors Président du Conseil, fut au nombre des victimes. Au tout début de l'épidémie, le 1er avril, alors qu'il accompagnait le duc d'Orléans à l'Hôtel-Dieu, pour visiter des malades, il fut saisi d'un pressentiment :
- Monseigneur, n'entrons pas ici.
- Monsieur, répondit le duc d'Orléans " le vin est tiré, il faut le boire "
Atteint par la maladie, il succomba le 16 mai 1832, au terme d'une longue agonie ....
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vendredi 25 mars 2011
Par michel,
vendredi 25 mars 2011 à 09:42 :: Evénements du jour
Le 25 mars 1867 : naissance d'Arturo Toscanini
Né à Parme, Arturo Toscanini doit sans doute à son grand-père la découverte, à seulement quatre ans, de l'un des derniers opéras de Verdi " Un ballo in maschera ". À l'école primaire, il fut un bon élève particulièrement choyé par l'une de ses institutrices qui accepta de venir l'écouter jouer sur le piano familial. Épatée par ce qu'il savait déjà faire, notamment dans les improvisations, elle persuada ses parents de l'inscrire au Conservatoire. Après avoir étudié le solfège, des rudiments de théorie, l'harmonie, le piano, l'histoire de la musique et les matières scolaires obligatoires, dès la deuxième année, il aborda un nouvel instrument, le violoncelle, avec Leandro Carini, et se mit à la composition avec Dacci. A l'adolescence, il était si conquis par la musique qu'il voyait tout le reste comme étant secondaire. Il cultive sa technique du violoncelle et apprend seul à déchiffrer toutes les partitions qui lui tombent sous la main pour, ensuite, les jouer de mémoire au piano. À quinze ans, il se mit à composer. A l'âge de seulement dix-sept ans, il se produisit avec succès comme violoncelliste, compositeur et chef d'orchestre dans un programme donné par les étudiants du Conservatoire. Après ce succès, il fut nommé répétiteur d'harmonie pour l'année scolaire 1884-1885. Ayant obtenu son diplôme de sortie du Conservatoire en 1885, il fut engagé par une troupe lyrique pour une tournée au Brésil. Le chef nommé pour diriger l'orchestre, Leopoldo Miguez, ne faisait visiblement pas le poids et les répétitions furent catastrophiques. Le 30 juin 1886, la troupe devait interpréter " Aïda ", mais Miguez se fit porter pâle. Le chef assistant décida de le remplacer mais il fut hué d'emblée lorsqu'il apparut sur le podium. C'est alors que plusieurs chanteurs proposèrent Toscanini car tous savaient qu'il connaissait les opéras par coeur. Poussé par une choriste, il prit la baguette, gagna le podium, et sans jetter un coup d'oeil sur la partition il leva son bras droit et attaqua. Dans sa mémoire, ce jour-là deviendra un trou noir : " C'était comme si j'étais ivre. dira-t-il ". De fait, ce n'est qu'au tiers du Premier acte qu'il reprit conscience : " Dès l'entrée des choeurs, je dirigeais. Je n'avais pas la technique, mais je dirigeais ". Le triomphe fut complet : le public multiplia les applaudissements et la presse sacra la naissance d'un chef. Devant pareil accueil, l'imprésario confia au jeune prodige la direction des douze opéras devant être présentés pendant cette tournée et il les dirigea tous de mémoire. A son retour en italie, il s'en alla, tout naturellement, chercher du travail comme simple violoncelliste. Grâce au ténor Nicolaï Figner qui avait fait partie de l'aventure sud-américaine, il assura, à Turin, la première d' " Edmea ", dernier opéra du jeune compositeur Alfredo Catalani. Le 4 novembre 1886 marqua donc le début de sa carrière italienne ....
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jeudi 24 mars 2011
Par michel,
jeudi 24 mars 2011 à 09:30 :: Evénements du jour
Le 24 mars 1808 : naissance de Maria-Felicità García
Née à Paris, Maria-Felicità García, surnommée " La Malibran " avait une voix qui la propulsa d'emblée au sommet de la célébrité. D'une tessiture exceptionnellement étendue, elle se prêtait à une virtuosité très en vogue de son temps. Mais c'est par sa sensibilité qu'elle incarna parfaitement la jeune école romantique dans un répertoire comprenant Rossini et Beethoven, mais aussi Bellini et Donizetti et même Mozart. Son style lui valut de solides adversaires, mais elle laissa un souvenir ébloui à tous ses admirateurs dont Liszt, Chopin, Musset ( qui lui dédia des stances ) bouleversantes et Lamartine. Elle mourut le 23 septembre 1836 à Manchester des suites d'une chute de cheval ...
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mercredi 23 mars 2011
Par michel,
mercredi 23 mars 2011 à 03:20 :: Evénements du jour
Le 23 mars 1912 : naissance de Wernher von Braun
Né à Wirsitz ( Posnanie ), Wernher von Braun fut l'inventeur du V2 ( premier missile balistique utilisé au cours de la Seconde Guerre mondiale ). Exfiltré aux États-Unis en 1945, il fut le père de la fusée Saturn V, qui permis de développer de façon significative le programme spatial américain. En 1975, il reçut la " National Medal of Science ". Il est mort le 16 juin 1977 à Alexandria ( Virginie) des suites d'un cancer du foie ...
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mardi 22 mars 2011
Par michel,
mardi 22 mars 2011 à 01:36 :: Evénements du jour
Le 22 mars 1857 : naissance de Paul Doumer
Né à Aurillac ( Cantal ), Joseph Athanase Paul Doumer fut coursier à 12 ans, puis ouvrier graveur. Elève du C.N.A.M., il obtint une licence de mathématiques en 1877 et une licence en droit en 1878. Devenu professeur, il fut en poste au collège de Mende, puis de Remiremont entre 1878 et 1883. En 1888, il devint député radical de Laon, puis d'Auxerre en 1891. Du 1er novembre 1895 au 23 avril 1896 il fut ministre des finances dans le gouvernement de Léon Bourgeois, sous la présidence de Félix Faure Gouverneur général de l'Indochine de 1897 à 1902, il fut le plus ardent défenseur de la construction du chemin de fer Transindochinois. Il participa avec le docteur Yersin à la création d'un premier sanatorium à Dalat, et à l'acclimatation de l'hévéa. Enfin il initia la création du port de Haïphong et Hanoï fut la première ville d'Asie à avoir l'électricité. Sa carrière culmina avec son élection à la présidence de la République le 13 mai 1931, après une candidature infructueuse en 1906. Il fut victime d'un attentat le 6 mai 1932 à Paris commis par un émigré russe ( Paul Gorgulov ) et mourut des suites de ses blessures le 7 mai 1932 à 4 heures 37 du matin. Après des funérailles à Notre-Dame et au Panthéon, il fut inhumé dans le caveau familial du cimetière Vaugirard ...
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lundi 21 mars 2011
Par michel,
lundi 21 mars 2011 à 00:22 :: Evénements du jour
Le 21 mars 1685 : naissance de Johann-Sebastian Bach
Né à Eisenach en Thuringe, dans une famille de musiciens depuis cinq générations, Johann-Sebastian Bach fut un compositeur de l'époque baroque dont il symbolise et personnifie l'apogée. Il eut une influence majeure et durable dans le développement de la musique occidentale. C'était un musicien complet qui maîtrisait la facture des instruments tout autant que la technique instrumentale, la composition comme l'improvisation, la pédagogie comme la gestion d'une institution musicale. De son vivant, il passait pour un virtuose du clavier mais dès sa disparition, le 28 juillet 1750 à Leipzig, il fut quasiment oublié parce que passé de mode. Ce n'est qu'en 1829 que Mendelssohn, l'un de ses successeurs à l'église Saint-Thomas de Leipzig, fit rejouer " la Passion selon Saint Matthieu ", permettant ainsi de le redécouvrir. Depuis, son oeuvre, insensible à l'évolution des goûts, reste une référence incontournable de l'ensemble de la musique occidentale.
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dimanche 20 mars 2011
Par michel,
dimanche 20 mars 2011 à 00:45 :: Evénements du jour
Le 20 mars 1811 : naissance de l'Aiglon
Né au Palais des Tuileries à Paris, Napoléon-François-Charles-Joseph BONAPARTE, dit " l'Aiglon ", était le fils de Napoléon Ier et de l'archiduchesse Marie-Louise d'Autriche, et aussi par sa mère l'arrière-petit-neveu de Marie-Antoinette et de Louis XVI. Marie-Louise avait en effet pour grand-mère maternelle la reine Marie-Caroline d'Autriche-Lorraine, soeur de la reine Marie-Antoinette, reine de Naples et épouse d'un prince de Bourbon d'Espagne, descendant de Philippe V, petit-fils de Louis XIV et pour grand-père maternel Léopold II, frère de la reine Marie-Antoinette. Il fut titré Roi de Rome à sa naissance, en vertu du sénatus-consulte du 17 février 1810 pour rappeler au pape Pie VII que Rome n'était plus que le chef-lieu de l'un des 130 départements français. Il eut aussi le titre de prince de Parme puisque, par le traité de Fontainebleau du 11 avril 1814, les duchés de Parme, Plaisance et Guastalla furent donnés en toute propriété et souveraineté à l'impératrice Marie-Louise. Après les adieux de Fontainebleau, le 20 avril 1814, un convoi l'emmena à Vienne avec sa mère. Sous les Cent-Jours, l'acte additionnel aux constitutions de l'empire du 22 avril 1815 lui rendit le titre de prince impérial, mais non point celui de roi de Rome. À la fin des Cent-Jours, l'abdication faite au palais de l'Élysée le 22 juin 1815 indiquait : « Ma vie politique est terminée, et je proclame mon fils, sous le titre de Napoléon II, empereur des Français. » mais il vivait alors à Vienne aux mains de l'ennemi et n'aura été empereur, probablement sans qu'il en soit conscient, que l'espace de 15 jours jusqu'à l'arrivée de Louis XVIII à Paris, le 8 juillet 1815. Il fut fait duc de Reichstadt, par les patentes impériales du 22 juillet 1818 signées par son grand-père maternel François Ier d'Autriche dont il était le petit-fils favori. Ce dernier avait donné l'ordre qu'il ne lui fût pas parlé de son père, mais si le sujet devait être abordé il ne devait en aucun cas en être dit du mal, l'Empereur et toute la Famille d'Autriche ayant conservé leur admiration à l'ennemi vaincu. En 1830, on cria « Vive Napoléon II » dans les rues de Paris et l'on songea à lui pour un trône en Belgique ou en Pologne. Il mourut de la tuberculose, le 22 juillet 1832 au palais de Schönbrunn et fut enterré à Vienne dans la crypte des Capucins auprès des archiducs d'Autriche. Sur l'ordre d'Adolf Hitler, ses « cendres » ( on utilise ce terme appartenant au style noble antiquisant, car son corps ne fut jamais incinéré ) furent transférées le 15 décembre 1940 aux Invalides ( 100 ans, jour pour jour, après le transfert de celles de son père ) où il possède une tombe portant l'inscription « Napoléon II, Roi de Rome ».
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samedi 19 mars 2011
Par michel,
samedi 19 mars 2011 à 10:43 :: Evénements du jour
Le 19 mars 1813 : naissance du Docteur Livingstone
Né à Blantyre ( Ecosse ), David Livingstone fut un explorateur de premier plan qui découvrit les chutes du zambèze en 1855. En 1866, il partit vers le lac Tanganyika dans l'espoir d'y trouver les sources du Nil, mais malade et abandonné par ses porteurs il se retira à Ujiji, sur les bords du lac. C'est là qu'Henry Morton Stanley, financé par le journal " New York Herald " en 1869, le retrouva finalement en 1871. Livingstone l'accompagna quelque temps pour explorer le nord du lac Tanganyika, mais il refusa de le suivre lorsque Stanley retourna en Angleterre. Leurs routes se séparèrent à Unyanyembe. Il décèda le 1er mai 1873 de la dysenterie sur les bords du lac Bangwelo dans l'actuelle Zambie, toujours à la recherche des sources du Nil. Une expédition rapatria son corps au Royaume-Uni et il fut enseveli à l'Abbaye de Westminster ...
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vendredi 18 mars 2011
Par michel,
vendredi 18 mars 2011 à 01:25 :: Evénements du jour
Le 18 mars 1314 : mort de Jacques de Molay
Jacques de Molay, né entre 1240 à 1250, fut le 23ème et dernier maître de l'Ordre du Temple. Il s'était distingué par sa valeur au combat en Terre Sainte avant d'accéder à la tête de l'ordre mais, une fois en France, il se montra piètre politique face à Philippe IV le Bel, Guillaume de Nogaret et Enguerrand de Marigny, et il ne réussit pas à sortir vainqueur de la procédure inquisitoire lancée contre le Temple. Son exécution fut mise en oeuvre par le roi, après que l'Église l'eut remis au bras séculier car il était revenu sur ses aveux, ainsi que Geoffroy de Charnay, ce qui faisait de lui un relaps. Il fut brulé vif sur un bûcher dressé sur l'Ile de la Cité ...
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jeudi 17 mars 2011
Par michel,
jeudi 17 mars 2011 à 02:10 :: Evénements du jour
Le 17 mars 180 : mort de Marc Aurèle
Marc Aurèle naquit à Rome en 21. À sa naissance, il porta d'abord le nom de son aïeul et de son bisaïeul maternel Catilius Severus. Après la mort de son père, alors qu'il n'avait que trois ans, l'empereur Hadrien le prit sous sa protection et demanda, en 138, à son fils adoptif, Antonin, de l'adopter à son tour ainsi que Lucius Verus. Après son adoption il devint Marcus Aelius Aurelius Verus. En 145, il épousa Annia Faustina, dont il aura de très nombreux enfants. En 138, il fut associé au pouvoir impérial et accèda à son plein exercice à la mort d'Antonin le 7 mars 161. Il associa alors son frère d'adoption Lucius Verus à l'Empire qui pour la première fois fut dirigé par deux Augustes. Son règne fut marqué par la recrudescence des guerres sur tous les fronts. L'année de son accession au trône, les Parthes envahirent les provinces orientales de l'empire. Il faudra attendre 166 pour que les deux empereurs célèbrent leur triomphe, gâché par l'apparition de la " peste antonine ". Puis une nouvelle menace apparue aux frontières. Les peuples barbares installés dans les régions danubiennes, les Quades et les Marcomans, menacèrent directement le nord de l'Italie. La menace fut si forte que les deux empereurs se rendirent personnellement sur place en 168/169 et passèrent l'hiver en Aquilée. En janvier 169, la mort de Lucius Verus, épuisé et malade, le laisse comme seul empereur. Le 23 novembre 176, il fêta à Rome le triomphe sur les peuples germaniques, mais ce triomphe fut éphémère car dès 177 il dut repartir guerroyer sur la frontière danubienne. C'est au cours d'une de ses campagnes sur le Danube qu'il tomba malade, en Pannonie, et mourut le 17 mars 180 à Vindobona, peut-être frappé par la peste. L'empire revint alors à son fils Commode ...
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mercredi 16 mars 2011
Par michel,
mercredi 16 mars 2011 à 10:07 :: Evénements du jour
Le 16 mars 1244 : bûcher de Montségur
Ce jour là, après dix mois de siège de la forteresse de Montségur, plus de deux cents cathares, hommes et femmes, refusant de renier leur foi montèrent volontairement sur le bûcher. Leur martyre marqua la fin de la croisade contre les Albigeois ...
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mardi 15 mars 2011
Par michel,
mardi 15 mars 2011 à 21:32 :: Evénements du jour
Le 15 mars -44 : assassinat de Jules César
Jules César naquit à Rome vers 100 av. J-C. Son destin exceptionnel marqua le monde romain et l'histoire universelle : ambitieux et brillant, il s'appuya sur les Populares pour son ascension politique. Stratège et tacticien habile, il repoussa les frontières romaines jusqu'au Rhin et à l'océan Atlantique en conquérant la Gaule, puis utilisa ses légions pour s'emparer du pouvoir. Le 14 février - 44, le Sénat lui confèra la dictature perpétuelle. Il prit alors des décisions surprenantes : il décréta une amnistie générale et licencia sa garde personnelle. Autre inconséquence aux yeux des historiens romains, il négligea les avertissements des devins pour la période allant jusqu'aux Ides de Mars, ainsi que le cauchemar de son épouse Calpurnia la veille des ides et les rumeurs de complot pour l'empêcher de devenir roi et sauver la République. Les conjurés avaient prévu leur attentat aux Ides de Mars au début de la réunion du Sénat dans la Curia Pompeia sur le Champ de Mars. Etant seul visé, Marc Antoine qui l'accompagnait fut attiré à l'écart par des faux solliciteurs, tandis que lui fut entouré par le groupe des conjurés qui l'assaillirent : il tomba percé de 23 coups de poignard, dont le coup ultime fut porté par Brutus à qui il adressa ses derniers mots « Tu quoque mi fili » ...
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lundi 14 mars 2011
Par michel,
lundi 14 mars 2011 à 00:02 :: Evénements du jour
Le 14 mars 1590 : Bataille d'Ivry
La Bataille d'Ivry est une des bataille des guerres de religion. Elle opposa l'armée royale commandée par Henri IV à l'armée ligueuse, renforcée de contingents espagnols, commandée par le duc de Mayenne, sur le plateau de Saint-André ( actuel Saint-André de l'Eure ) entre les villes de Nonancourt et d'Ivry, que l'on a ensuite renommée Ivry-la-Bataille en souvenir de ce combat. Malgré la supériorité numérique des ligueux ( 12.000 fantassins et 4.000 cavaliers ) sur les troupes royales ( 8.000 fantassins et 3.000 cavaliers ) ceux-ci furent mis en déroute. Les habitants de La Boissière, dirigés par Jean le Cornu seigneur du lieu, contribuèrent à ce succès en guidant, dans la nuit du 13 au 14, les éclaireurs de Charles de Gontaut-Biron ( fils du Maréchal ), qui remplissait la fonction de Maréchal de camp, dans leur reconnaissance vers Pacy. Ils reconnurent ainsi l'armée de la Ligue en cantonnement dans la vallée de l'Eure et discernèrent des mouvements de troupes remontant vers le plateau. Ainsi informé des mouvements de ses adversaires, Henri IV changea en pleine nuit la position de son armée en la faisant avancer face à l'ennemi ( Source " 14 mars 1590 : La Bataille d'Ivry " de Jean-Pierre DUCLOS ).
Du côté ligueur, Egmont fut tué, Mayenne et Nemours prirent la fuite en abandonnant leurs troupes et Aumale fut fait prisonnier. L'armée de la Ligue perdit toute son infanterie et les lansquenets allemands furent massacrés ( en représailles de la bataille d'Arques où, par ruse, ils avaient fait croire à leur reddition avant d'ouvrir le feu ). Seuls les Suisses ne se débandèrent pas et Biron refusa de charger cette troupe d'élite qui obtint la vie sauve.
Le soir, contrairement aux usages, un festin rassembla ceux qui avaient combattu. Napoléon Bonaparte fit ériger un obélisque à l'endroit précis de l'ente ( poirier greffé ) au pied duquel, après avoir gagné la bataille, le " Vert galant " s'endormit, avant d'aller à la chasse le lendemain matin !
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dimanche 13 mars 2011
Par michel,
dimanche 13 mars 2011 à 11:31 :: Evénements du jour
Le 13 mars 1954 : assaut du camp retranché de Diên Biên Phu.
L'assaut de Diên Biên Phu fut déclenché par le général Giap contre le point d'appui « Béatrice » tenu par le 3e bataillon de la 13ème demi-brigade de Légion étrangère, qui fut écrasé par des milliers d'obus. Les abris, qui n'avaient pas été conçus pour résister à des projectiles de gros calibre, furent pulvérisés et en une nuit c'est une unité d'élite de la Légion qui fut supprimée. Nul n'avait imaginé un tel déluge d'artillerie. Les troupes Viêt Minh avaient creusé des tunnels en travers des collines pour hisser ses obusiers et s'offrir plusieurs emplacements de tir sur la garnison sans être vu. Des terrasses furent aménagées et dès que les canons avaient fini de tirer, ils regagnaient leur abri. De ce fait,l'artillerie française ne fut jamais en mesure de les faire taire, pas plus que les chasseurs-bombardier de l'aéronavale, de sorte que les artilleurs viêts purent bombarder la piste d'atterrissage qui devint vite inutilisable. Les défenseurs du camp espérèrent jusqu'au bout une intervention massive de l'aviation américaine pour briser l'encerclement, mais rien ne vint et le 7 mai 1954 à 17 h 30, au bout de 57 jours de combat, l'armée Viêt Minh vint à bout de la garnison du camp retranché. Cette bataille fut la dernière de la guerre d'Indochine. La France quitta la partie nord du Viêt Nam ( Tonkin ), après les accords de Genève, signés le 21 juillet 1954, qui instauraient une partition du pays le long du 17ème parallèle ...
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samedi 12 mars 2011
Par michel,
samedi 12 mars 2011 à 10:12 :: Evénements du jour
Le 12 mars 1863 : naissance de Gabriele d'Annunzio
Né à Pescara ( Italie ), Gabriele d'Annunzio fut élève au lycée Cicognini, à Prato, en Toscane. À l'âge de seize ans, il publia son premier recueil poétique, intitulé Primo Vere. En 1881, il entra à l'Université La Sapienza, à Rome, où il fréquenta différents cercles littéraires. La critique littéraire vit très vite en lui un enfant prodige. Son premier roman, " Il Piacere ", paru en 1889, fut suivi en 1891 par " L'Innocente " et " Giovanni Episcopo " en 1892. Ces trois romans firent une forte impression sur le public. En 1883, il épousa Maria Hardouin di Gallese, dont il divorça en 1891. Il commença trois ans plus tard une liaison tumultueuse avec l'actrice Eleonora Duse, qu'il fit jouer dans ses pièces, notamment " La Città morta " en 1898 et " Francesca da Rimini " en 1901. Ils rompirent en 1910, alors que criblé de dettes il dut fuir en France pour échapper à ses créanciers. Peu après le déclenchement de la Première Guerre mondiale, il retourna en Italie et fit de nombreux discours publics en faveur de l'entrée en guerre de l'Italie dans le camp allié. Il s'engagea volontairement dans l'aviation et perdit l'usage d'un oeil dans un accident de vol. Farouchement nationaliste et irrédentiste, il fit campagne pour que l'Italie devienne une puissance européenne de premier plan. Il s'empara de la ville de Rijeka ( Fiume en italien ) qu'il occupa en septembre 1919, chassant les troupes d'occupation alliées ( Français, Américains et Britanniques ). Il y fonda la Régence Italienne de Carnaro, qui devint l'État libre de Fiume, éphémèrement reconnu le 12 novembre 920 par le traité de Rapallo qu'il ignora en déclarant la guerre à l'Italie. Il se rendra en décembre 1920, à la suite d'un bombardement de la marine italienne et se retira dans sa maison du lac de Garde où il passa ses dernières années à écrire. En 1921, il fut « Membre étranger littéraire » de l'Académie Royale de langue et de littérature françaises de Belgique, et il le restera jusqu'à sa mort bien que n'y ayant jamais siégé. Bien qu'ayant eu une influence notable sur le fascisme mussolinien il ne s'impliqua jamais directement dans le gouvernement fasciste au pouvoir à partir de 1923. Il fut nommé prince de Monte Nevoso en 1924, puis président de l'Académie royale italienne en 1937. Fondamentalement opposé au nazisme et détestant Hitler, il s'opposa au rapprochement de l'Italie avec l'Allemagne. Mussolini lui accorda cependant des funérailles nationales après son décès, survenu le 1er mars 1938 à la suite d'une hémorragie cérébrale, à Gardone Riviera.
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vendredi 11 mars 2011
Par michel,
vendredi 11 mars 2011 à 03:24 :: Evénements du jour
Le 11 mars 1818 : naissance de Marius Petipa
Né à Marseille, Marius Petipa était le fils du maître de ballet Jean-Antoine Petipa et de la comédienne métisse Victorine Morel-Grasseau. Il fit ses premiers pas à Bruxelles à l'âge de cinq ans, sur la scène du Théâtre de la Monnaie, dans le ballet de Pierre Gardel " Psyché et l'Amour ". En 1847, il partit en russie avec son père et il y passa tout le reste de sa vie. Il fut d'abord engagé comme premier danseur au Ballet impérial du Théâtre Bolchoï Kamenny de Saint-Pétersbourg. Il y devint maître de ballet en 1869, puis créa ses chorégraphies au Théâtre Mariinsky jusqu'à sa retraite en 1904. Il enseigna également à l'école de danse, qu'il dirigea de 1855 à 1887. Il est mort le 14 juillet 1910, à Gourzouf en Crimée ...
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jeudi 10 mars 2011
Par michel,
jeudi 10 mars 2011 à 10:40 :: Evénements du jour
Le 10 mars 1906 : catastrophe de Courrières
La catastrophe de Courrières fut la plus importante catastrophe minière d'Europe. Ce jour là, à 6 h 34, un « coup de poussière » d'une rare violence ravagea en quelques secondes 110 kilomètres de galeries communes aux trois fosses situées sur les territoires de Billy-Montigny ( fosse 2, dite Auguste Lavaurs ), Méricourt ( fosse 3, dite Lavaleresse ), Noyelles-sous-Lens et Sallaumines ( fosse 4, dite Sainte-Barbe ). Il fut probablement déclenché par un coup de grisou dû à l'utilisation de lampes à feu nu. Contrairement à ce que l'on a longtemps pensé, l'incendie qui s'était déclenché les jours précédents n'en serait pas directement la cause bien qu'il ait largement contribué à dégrader les conditions de travail au fond ( gaz toxiques ) et donc à augmenter la mortalité. En effet, le 7 mars, un feu avait été découvert dans l'une des veines de la fosse de Méricourt. Les ingénieurs et les chefs porions décidèrent d'édifier des barrages pour l'étouffer. Pierre Simon, un délégué-mineur, demanda à ce que personne ne descende tant que le feu ne serait pas éteint, mais son avis ne fut pas suivi. L'accident fit officiellement 1 099 morts, sur près de 1 800 mineurs descendus ce jour-là, mais le bilan réel est probablement supérieur en raison de la présence de travailleurs « irréguliers ». Pris au piège, la plupart des ouvriers moururent asphyxiés ou brûlés par les nuées ardentes de gaz toxique. À ce bilan doit encore être ajouté le décès d'au moins 16 sauveteurs qui intervinrent dans des conditions de sécurité et d'hygiène précaires. Vingt jours après l'explosion, treize rescapés réussirent à retrouver le jour par leurs propres moyens après avoir erré dans le noir total sur des kilomètres, mangeant le peu qu'ils trouvèrent y compris de l'avoine et un cheval qui fut abattu à coups de pic. Un quatorzième survivant fut retrouvé le 4 avril, par une équipe de secouristes allemands qui avaient offert spontanément leur aide et apporté les appareils respiratoires qui faisaient défaut aux compagnies minières locales. Il y aurait probablement eu moins de morts si les recherches n'avaient pas été arrêtées dès le troisième jour et si une partie de la mine n'avait pas été murée pour étouffer l'incendie et préserver le gisement. Cette catastrophe et sa gestion provoqua une crise politique et un vaste mouvement de grève qui déboucha sur l'instauration du repos hebdomadaire et la suppression des lampes à feu nu au profit des lampes dites de sûreté ( lampes Davy ) ...
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mercredi 9 mars 2011
Par michel,
mercredi 9 mars 2011 à 09:22 :: Evénements du jour
Le 9 mars 1454 : naissance d'Amérigo VESPUCCI
Né à Piombino Maritimo, Amérigo VESPUCCI est le navigateur dont le cartographe Martin Waldseemüller a utilisé le prénom, sur son planisphère publié en 1507, pour désigner du nom d' "América" la partie sud du continent américain. Amerigo Vespucci aurait fait quatre voyages vers l'amérique. En 1499, il partit avec l'expédition de Alonso de Ojeda, qui débarqua au Venézuela, tandis que son bateau continuait vers l'embouchure de l'Amazone. Son voyage suivant, en 1501 - 1502, avec Gaspar de Lemos le mena le 1er janvier 1502 à une grande baie à laquelle ils donnèrent le nom de Rio de Janeiro croyant qu'il s'agissait de l'embouchure d'un fleuve. Il alla ensuite jusqu'en Patagonie. On ne sait quasiment rien de son dernier voyage en 1503 - 1504, ni même s'il a réellement eu lieu. Il est mort le 22 février 1512 à Séville. Selon une lettre de Christophe Colomb adressée à son fils, le 5 février 1505, il semblerait que les deux navigateurs aient été amis ...
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mardi 8 mars 2011
Par michel,
mardi 8 mars 2011 à 10:07 :: Evénements du jour
Le 8 mars 1869 : mort d'Hector Berlioz
Hector Berlioz, né le 11 décembre 1803 à La Côte-Saint-André en Isère, était est issu d'une vieille famille dauphinoise. Son père, qui était médecin le destinait à une carrière médicale, ce qui ne l'empêchait pas de compléter sa formation avec un maître de musique qui lui enseignait le chant et la flûte. À l'âge de douze ans, il commença à composer. Inscrit à l'école de médecine de Paris, il quitta sa famille et suivit les cours pendant une année avant d'écrire à son père qu'il préférait la musique à la médecine, ce qui entraîna une brouille avec sa famille. En 1823, il étudia la composition au Conservatoire de Paris. En 1824, il écrivit " La Messe solennelle " et malgré son échec au concours de Rome en 1826, il poursuivit ses études au Conservatoire. Sa cantate " La mort d'Orphée " fut jugée injouable par le jury. L'exécution en 1828 des symphonies de Beethoven par François-Antoine Habeneck l'impressionna et en 1830 il écrivit " La Symphonie fantastique " qui enthousiasme Franz Liszt, mais provoqua un grand scandale auprès du public qui ne se rendit pas compte de la portée de l'oeuvre. En 1831, il finit par remporter le prestigieux Prix de Rome avec sa cantate " La dernière nuit de Sardanapale ". En 1831 et 1832, son séjour à la Villa Médicis lui inspire " Lélio, ou Le retour à la vie ", " Le roi Lear " et en 1834 " Harold en Italie " qui est comme une « seconde Symphonie fantastique ». Il fut engagé en 1835 comme critique musical dans " Le Journal des Débats " où ses articles firent date et lui valurent de nombreuses inimitiés. Alors qu'à travers l'Europe, il était considéré comme un héros romantique, il demeurait un ennemi à Paris. Ainsi, lorsqu'il obtint un contrat du ministère des beaux-arts pour une messe des morts, les partisans de Cherubini, directeur du Conservatoire, Cherubini, tentèrent en vain de faire échouer le contrat, mais après qu'il eut fini son oeuvre le ministère annula, sans explication, le concert. Le Requiem eut toutefois sa chance, grâce au concours d'amis bien placés, en décembre 1837 en la Chapelle des Invalides, décorée de milliers de chandelles, et en présence de la famille royale, du corps diplomatique et de toute la société parisienne. Son oeuvre fut acclamée part les critiques ainsi que par le public. En 1839, il écrivit la symponie " Roméo et Juliette " qui enthousiasma Richard Wagner. La période 1840-1841 vit la composition de la " Symphonie funèbre et triomphale ". Son prestige comme chef d'orchestre était alors plus important qu'en tant que compositeur, et plus à l'étranger qu'en France. En 1847, sur les conseil de son ami Balzac, alors qu'il était - comme souvent - à cours d'argent, il se rendit en tournée en Russie où il remporta un triomphe à Saint-Pétersbourg et à Moscou. Il fut logé chez la grande-duchesse Hélène qui l'accueillit avec faste. Aux concerts qu'il dirige dans la salle de l' Assemblée de la Noblesse, il fut bissé jusqu'à douze fois ! En 1856, débuta la composition de son « opus magnum » " Les Troyens ", puis il composa l'opéra-comique " Béatrice et Bénédict ". Après une tournée triomphale en Russie, au cours de laquelle il influença les jeunes Moussorgski, Rimsky-Korsakoff et Borodine, il décèda le 8 mars 1869 à Paris ...
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lundi 7 mars 2011
Par michel,
lundi 7 mars 2011 à 00:35 :: Evénements du jour
Le 7 mars 1765 : naissance de Nicéphore Niépce
Né à Chalon-sur-Saône, Joseph Nicéphore Niépce a vu le jour dans ce qu'il est convenu d'appeler une « bonne famille » son père état avocat et gérant de biens, conseiller du Roi Lous XV et sa mère était la fille d'un célèbre avocat. Très aisée, la famille possédait des propriétés dispersées autour de Chalon-sur-Saône lui procurant des revenus élevés. En 1792, il s'engagea dans l'armée révolutionnaire, puis s'installa à Nice et s'y maria avec Agnés Roméro. En 1801, il retourna en Bourgogne pour se consacrer à la mise en valeur de ses propriétés et à ses inventions dont le « pyréolophore » qui, bien que jamais commercialisé apporta une notoriété nationale à ses talents d'inventeur. Tous ces travaux, et l'état de guerre permanent amenèrent leur cortège de difficultés financières et il dut contracter le premier d'une longue série d'emprunts. 1816 fut l'année des premières recherches « héliographiques », menées conjointement à celles du pyréolophore. Hélas la situation de la famille était catastrophique et il dut vendre des propriétés pour rembourser des créanciers devenus impatients. En 1826, il entra en contact avec Daguerre et réalisa son premier cliché à Saint-Loup-de-Varennes. 1827 fut une année décisive au cours de laquelle il prit conscience du degré d'achèvement de son invention et chercha des contacts pour la faire reconnaître et la perfectionner. En 1829, il s'associa à parts égales avec Daguerre ( il apportait son invention et Daguerre ses relations et son « industrie » ) pour commercialiser la nouvelle découverte. En 1832, Daguerre réalisa pour Niépce un bilan de ses propres travaux d'où il ressortait que l'un et l'autre, avec les mêmes produits, obtenaient des résultats différents. Le 5 juillet 1833, à sept heures du soir, Niépce mourut subitement à Saint-Loup-de-Varennes ...
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dimanche 6 mars 2011
Par michel,
dimanche 6 mars 2011 à 11:12 :: Evénements du jour
Le 6 mars 1619 : naissance de Hercule Savinien Cyrano
Né à Paris, Hercule Savinien Cyrano de Bergerac était un poète et libre-penseur, qui signa ses écrits de noms plus ou moins imaginaires qu'il rattacha au sien. Il n'était pas gascon : le Bergerac dont il prend le nom est une terre possédée par sa famille dans la vallée de Chevreuse sur la commune de Saint-Forget ( Yvelines ). C'est de 1638 que daterait l'ajout de « de Bergerac », peut-être quand il rejoignit les Cadets de Gascogne. Il est surtout connu aujourd'hui pour sa comédie " Le Pédant joué " et pour " L'autre monde ", considéré comme un des premiers romans de science-fiction qui révèle sa connaissance expérimentale de l'alchimie. Le célèbre alchimiste Fulcanelli le qualifia et l'honora en ces termes : « Le plus grand philosophe hermétique des temps modernes. ». Il est mort à Sannois ( Val-d'Oise ), le 28 juillet 1655. Il a inspiré Edmond Rostand pour créer le personnage central de sa célèbre pièce " Cyrano de Bergerac " ...
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samedi 5 mars 2011
Par michel,
samedi 5 mars 2011 à 09:03 :: Evénements du jour
Le 5 mars 1658 : naissance d'Antoine Laumet
Né à Saint-Nicolas-de-la-Grave ( actuel Tarn et Garonne ), Antoine Laumet était le fils de Jean Laumet, avocat au parlement de Toulouse, et de Jeanne Péchagut, fille d'un marchand et propriétaire terrien. En 1683, il partit pour l'Amérique. Arrivé à Port-Royal, la capitale de l'Acadie, il changea d'identité et devint le sieur Antoine de Lamothe-Cadillac. Aventurier et visionnaire, son ascension et sa réussite dans la société de la Nouvelle-France lui attirèrent autant de soutiens que d'antipathies. Commandant du fort de Michillimakinac en 1694, il fonda le fort Pontchartrain en 1701 en prévoyant un grand avenir à ce qui deviendra la ville de Détroit. Après avoir été gouverneur de la Louisiane, il rentra en France où il fut nommé gouverneur de Castelsarrasin où il mourut le 16 octobre 1730. Le 22 août 1902, Henry M. Leland, William H. Murphy et Lemuel W. Bowen se réunirent à Detroit pour définir les statuts de leur nouvelle société de construction automobile et pour en choisir le nouveau nom. Dans l'enthousiasme des commémorations du bicentenaire de la fondation de la ville de Detroit, ils choisirent de baptiser leur firme « Cadillac » en hommage à son fondateur, auquel ils empruntèrent également les armoiries pour en faire le symbole de la nouvelle marque ....
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vendredi 4 mars 2011
Par michel,
vendredi 4 mars 2011 à 11:25 :: Evénements du jour
Le 4 mars 1188 : naissance de Blanche de Castille
Née à Palencia ( Espagne ), Blanche de Castille était la fille d'Alphonse VIII de Castille et d'Aliénor d'Angleterre, elle-même fille d'Aliénor d'Aquitaine et d'Henri II Plantagenêt. Comme prévu dans le traité du Goulet, elle fut mariée à Port-Mort en 1200 au futur Louis VIII, fils de Philippe-Auguste. Elle donna au roi douze enfants dont le futur Louis IX ( Saint-Louis ). Régente de France à la mort de Louis VIII en 1226, elle dut faire face à de fortes contestations mais triompha des ligues formées contre elle. En 1229, elle permit la signature du traité de Meaux-Paris qui mit fin au conflit albigeois. Parallèlement, elle relaya l'oeuvre réformatrice de Bernard de Clairvaux et fonda les abbayes de Royaumont et de Maubuisson. Elle gouverna la France pendant le règne de Saint-Louis lorsque celui-ci était parti aux croisades. Aussi célèbre par sa beauté que par sa sagesse, on raconte qu'elle inspira une vive passion à Thibaut de Champagne, qui la seconda dans sa politique et la chanta dans ses vers. En 1251, elle installa dans l'Abbaye de Juilly un orphelinat pour les enfants des chevaliers morts en croisade. Retirée à Melun vers la fin de sa vie, elle y mourut en 1252 ...
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jeudi 3 mars 2011
Par michel,
jeudi 3 mars 2011 à 11:25 :: Evénements du jour
Le 3 mars 1868 : naissance d'Émile-Auguste Chartier
Né à Mortagne-au-Perche ( Orne ), Émile-Auguste Chartier, connu sous le nom d'Alain, était le fils d'un vétérinaire. Il entra en 1881 au lycée d'Alençon où il passa cinq ans. Se destinant d'abord à l'École Polytechnique, il opta finalement pour une préparation littéraire qu'il effectua comme externe au lycée Michelet. C'est là qu'il fit la rencontre décisive de Jules Lagneau, qui l'orienta vers la philosophie. Après l'École normale supérieure, il fut reçu à l'agrégation de philosophie puis fut nommé professeur. À partir de 1903, il publia des chroniques hebdomadaires qu'il intitula « Propos du dimanche », puis « Propos du lundi », avant de passer à la forme du " Propos quotidien ". Plus de 3.000 de ces « Propos » paraîtront de février 1906 à septembre 1914. À l'approche de la guerre, il milita pour le pacifisme. Lorsque celle-ci fut déclarée, sans renier ses idées et bien que non mobilisable, il s'engagea pour satisfaire ses devoirs de citoyen. Brigadier au 3e régiment d'artillerie, il refusa toutes les propositions de promotion à un grade supérieur. Ayant vu de près les atrocités de la Grande Guerre, il publia en 1921 son célèbre pamphlet " Mars ou la guerre jugée ". Jusqu'à la fin des années 1930, son oeuvre sera guidée par la lutte pour le pacifisme et contre la montée des fascistes. En 1934, il fut cofondateur du Comité de vigilance des intellectuels antifascistes ( C.V.I.A. ). En 1936, alors qu'il était depuis longtemps atteint de crises régulières de rhumatismes qui l'immobilisaient, une attaque cérébrale le condamna au fauteuil roulant. Il est mort au Vésinet ( Seine-et-Oise ) le 2 juin 1951 ...
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mercredi 2 mars 2011
Par michel,
mercredi 2 mars 2011 à 00:34 :: Evénements du jour
Le 2 mars 1760 : naissance de Camille Desmoulins
Né à Guise (Aisne), Camille Desmoulins était le fils de Jean-Benoît-Nicolas Desmoulins, seigneur de Bucquoy et de Sémery, lieutenant général au baillage de Guise, en Picardie et de Marie-Madeleine Godart. Il eut 7 frères et soeurs. Camille entra comme boursier au lycée Louis-le-Grand, où il fit de bonnes études ( il fut primé au concours général, la même année que son condisciple Maximilien de Robespierre ). Il devint ensuite avocat à Paris et malgré un bégaiement remarqué, il devint un des principaux orateurs de la Révolution française. Il fut élu à la Convention nationale, où il siègea parmi les Montagnards avant de s'éloigner d'eux après la condamnation des Girondins le 30 octobre 1793. Il fonda alors un nouveau journal " Le vieux cordelier " dans lequel il attaqua les " Enragés " et lança des appels à la clémence. Considéré comme dantoniste, il fut arrêté le 31 mars 1794 et guillotiné le 5 avril 1794 ...
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mardi 1 mars 2011
Par michel,
mardi 1 mars 2011 à 10:55 :: Evénements du jour
Le 1er mars 1555 : publication des prophéties de Nostradamus
Nostradamus, né Michel de Nostredame le 14 décembre 1503 à Saint-Rémy-de-Provence était médecin et apothicaire. Pratiquant l'astrologie comme tous ses confrères à l'époque de la Renaissance, il est surtout connu pour ses prédictions. Le nom de Nostredame venait de son grand-père juif, Crescas de Carcassonne, qui choisit le nom de Pierre de Nostredame lors de sa conversion au catholicisme, probablement en 1458, avec l'accord de l'archevêque d'Arles, Pierre de Foix .....
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