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lundi 16 janvier 2017

Le 16 janvier 1947 : Vincent Auriol est élu Président de la République

Le 16 janvier 1947 : Vincent Auriol est élu Président de la République.

Vincent Auriol naquit le 27 août 1884 à Revel ( Haute-Garonne ). Fils de boulanger, licencié en droit en 1905, puis docteur en droit, il exerça la profession d'avocat à Toulouse. Il milita à la SFIO dès sa fondation en 1905 et créa en 1908 un quotidien " Le Midi socialiste ". Il fut député de Muret ( Haute-Garonne )de 1914 à 1940, puis maire de cette même ville en 1925. De 1924 à 1926, sous le Cartel des gauches, il présida la commission des finances de la Chambre des députés et devint progressivement l'expert financier du parti socialiste puis un de ses principaux leaders. Ministre des Finances pendant le gouvernement du Front populaire, hostile aux accords de Munich, il fut l'un des quatre-vingts parlementaires à refuser de voter les pleins pouvoirs au maréchal Pétain, le 10 juillet 1940. En septembre de cette année, le gouvernement de Vichy le fit arrêter. Incarcéré à Pellevoisin ( Indre ) puis à Vals-les-Bains ( Ardèche ), il fut libéré pour raisons de santé et placé en résidence surveillée en août 1941. En 1942, il passa à la clandestinité et entra dans la Résistance. En 1943, il parvint à rejoindre Londres en avion. L'année suivante, il fut président de la Commission des finances de l'Assemblée consultative d'Alger. En 1945 il fut nommé ministre d'État par de Gaulle et en 1946 il devint président de la première, puis de la seconde Assemblée constituante, avant de devenir le premier président de la IVe République, fonction qu'il occupa jusqu'au 16 janvier 1954, fin de son septennat à l'issue duquel il ne se représenta pas. Il est mort le 1er janvier 1966 à Muret ...

dimanche 15 janvier 2017

Le 15 janvier 1622 : baptême de Jean-Baptiste Poquelin

Le 15 janvier 1622 : baptême de Jean-Baptiste Poquelin

Vraisemblablement né le même jour, ou la veille, il est le fils de Jean Poquelin, riche marchand-tapissier établi rue Saint-Honoré à Paris, et nommé tapissier du roi. Le 18 décembre 1637, il prêta le serment de tapissier royal, reprenant ainsi la charge de son père auprès de Louis XIII. On ne sait s'il exerça ou non ce métier, toujours est-il qu'en 1640 il fit la connaissance d'une famille de comédiens, les Béjart, et qu'il tomba amoureux de Madeleine, protégée du duc de Modène. En janvier 1643, il renonça à la charge de son père qui lui coupa les vivres. Madeleine Béjart accoucha d'une petite fille, Armande, que le duc de Modène reconnaît comme étant de lui. Le 30 juin est signé l'acte de fondation de l'Illustre Théâtre. En 1644, la troupe joue en province. En juillet ils sont de retour à Paris et Jean-Baptiste est devenu « Molière » et directeur de la troupe qui fera faillite en 1645. Molière fut emprisonné au Châtelet pendant quelques jours, avant que son père paie les dettes de la troupe pour le faire sortir. Sitôt libéré, la troupe partit en province. En 1658 il fit la connaissance de Corneille vieillissant et joua à Rouen avant de retourner à Paris en 1658 jouer devant Louis XIV une tragédie de Corneille ( Nicomède ) qui ennuie, et une farce ( Le Docteur amoureux ) qui fut un triomphe ( Il disposait d'un grand talent comique : sa voix et ses mimiques déclenchaient l?hilarité ). En 1660, le roi l'installa au Palais-Royal, où il donna " Sganarelle " et fut sacré par Baudeau de Somaize « premier farceur de France ». En 1662, il épousa Armande Béjart, de vingt ans sa cadette, avec qui il aura un fils Louis dont le roi fut le parrain. Le 17 février 1673, alors qu'il a bel et bien perdu la faveur de Louis XIV ( " Le Malade imaginaire " n'est pas joué à la cour ) il est pris de convulsions au cours de la quatrième représentation du " Malade imaginaire ", salle du Palais Royal, et expire quelques heures plus tard d'une congestion pulmonaire, chez lui et non pas sur scène comme le veut la tradition. Le clergé de Saint-Eustache ayant refusé de lui donner une sépulture chrétienne en raison de l'excommunication de tous les comédiens, Armande alla trouver Louis XIV en personne afin qu'il intervienne auprès de l'archevêque de Paris. Suite à cette intervention, ce dernier permis qu'il soit inhumé dans le cimetière Saint-Joseph à condition néanmoins que ce soit « sans grande pompe et avec deux prêtres seulement ». Il fut inhumé de nuit, de façon quasi-clandestine, le 21 février 1673 mais le cortège fut plus important que prévu, une foule de gens du peuple accompagnant son corps au pied de la croix ...

samedi 14 janvier 2017

Le 14 janvier 1875 : naissance d'Albert Schweitzer

Le 14 janvier 1875 : naissance d'Albert Schweitzer

Né à Kaysersberg, Albert Schweitzer passa son enfance à Gunsbach où son père avait été nommé pasteur lorsqu'il avait six mois. Il fut initié très tôt à la musique et joua de l'orgue paroissial dès l'âge de neuf ans. Le jour de Pentecôte 1896, il prit la décision qu'à l'âge de trente ans, il se consacrerait à un service purement humanitaire. Il passa ses doctorats de philosophie ( 1899 ) et de théologie ( 1900 ) à Strasbourg et devint pasteur de l'Église Saint-Nicolas de Strasbourg. En automne 1904, après avoir lu un article dans le " Journal des Missions Evangéliques de Paris " il décida de devenir médecin et d?aller à Lambaréné. En 1905, il débuta ses études de médecine à Strasbourg et en 1912 il suivit l'enseignement de médecine tropicale à Paris. Promu Docteur en médecine en 1913, il partit pour Lambaréné en compagnie d'Hélène Bresslau, institutrice, qu'il avait épousée en 1912. Citoyens allemands, ils furent mis en résidence surveillée dès 1914 par l'armée française et arrêtés en 1917, puis déportés et incarcérés comme prisonniers civils dans les Hautes-Pyrénées ( Notre-Dame de Garaison ) et par la suite à Saint-Rémy-de-Provence jusqu'en juillet 1918. De retour en Alsace, Albert Schweitzer se vit accorder la nationalité française peu après. Il resta en Europe jusqu'en 1924 puis retourna en Afrique où il reconstruisit et aménagea son hôpital de Lambaréné pour y recevoir des milliers de patients africains. En 1954, il inaugura le " Village Lumière " où il pouvait accueillir deux cents lépreux et leurs familles. Pour donner les conférences et les récitals d?orgue qui lui rapportaient les fonds nécessaires, il retournait fréquemment en Europe. Il fut un ami personnel de la reine Elisabeth de Belgique et d'Albert Einstein. En 1953, il reçut le prix Nobel de la paix 1952. Il est mort à Lambaréné en 1965 ...

vendredi 13 janvier 2017

Le 13 janvier 1913 : naissance de Gilbert Cesbron

Le 13 janvier 1913 : naissance de Gilbert Cesbron

Gilbert Cesbron naquit à Paris. Romancier, essayiste, auteur dramatique, il prenait pour toile de fond de ses récits des thèmes d?actualité : les prêtres ouvriers dans " Les saints vont en enfer ", la jeunesse délinquante dans " Chiens perdus sans collier ", l?euthanasie dans " Il est plus tard que tu ne penses " ou la violence et la non-violence dans " Entre chiens et loups ". C?est avec une tendresse et une sincérité évidentes qu'il se penche sur la misère, la souffrance, l?humiliation des classes les plus défavorisées. Sa notoriété s?affirma en 1948 avec " Notre prison est un royaume " qui reçut le prix Sainte-Beuve, ainsi qu?avec sa pièce la plus célèbre " Il est minuit, docteur Schweitzer ", publiée en 1952. En 1972, il se tourna vers l?action sociale et se trouva à la tête du Secours Catholique. En 1978, il reçut le Prix de la Ville de Paris pour l?ensemble de son ?uvre. Il est mort le 13 aout 1979 ...

jeudi 12 janvier 2017

Le 12 janvier 1903 : naissance de Pierre Brossolette

Le 12 janvier 1903 : naissance de Pierre Brossolette

Pierre Brossolette est né à Paris. Il fut reçu premier à l'École Normale Supérieure en 1922. En 1929, il adhéra à la Section Française de l'Internationale Ouvrière ( SFIO ). Journaliste au sein de plusieurs journaux ( l'Europe nouvelle, le Quotidien, le Progrès civique, les Primaires, Notre temps, Excelsior, Marianne et à la Terre Libre ), ainsi que le Populaire ( journal de la SFIO où il était rédacteur de politique étrangère ), il travailla également pour Radio-PTT, dont il fut licencié en janvier 1939 lorsqu'il s'opposa aux accords de Munich. Au début de la Seconde Guerre mondiale, il rejoignit l'Armée avec le grade de Lieutenant, est fut promu Capitaine avant la défaite de la France. Hostile au régime de Vichy, il rejoignit le Groupe du musée de l'homme puis participa à la formation de groupes de résistance. Quand le régime de Vichy lui interdit d'enseigner, il ouvrit avec son épouse une librairie à Paris, au 89 rue de la Pompe, qui servit de lieu de rencontre et de « boîte aux lettres » pour les résistants. En avril 1942, il entreprit un voyage à Londres en tant que représentant de la résistance pour rencontrer Charles de Gaulle et travailla alors pour le Bureau Central de Renseignements et d?Action ( BCRA ). Parachuté à trois reprises en France, il contribua à unifier l'ensemble des mouvements de résistance de la Zone Occupée. Il fut aussi le porte-voix à Londres des combattants de l'ombre. Après avoir échappé plusieurs fois à des arrestations, il fut arrêté le 3 février 1944 près de Douarnenez alors qu'il rentrait à Londres ( la pinasse qui devait le conduire à une frégate britannique fit naufrage à cause du mauvais temps près de la pointe du Raz ). Emmené en prison à Rennes, il y restera jusqu'au 19 mars avant d'être reconnu et transfèré au quartier général de la Gestapo à Paris. Torturé pendant deux jours et demi, le 22 mars il profita d'un moment d'inattention de son gardien pour se jeter par la fenêtre de la chambre de bonne dans laquelle il était enfermé au 5ème étage. Gravement blessé, il succombera à ses blessures vers 22 heures à l'hôpital de la Salpêtrière, sans avoir parlé ...

mercredi 11 janvier 2017

Le 11 janvier 1907 : naissance de Pierre Mendès France

Le 11 janvier 1907 : naissance de Pierre Mendès France

Pierre Mendès France naquit à Paris dans une famille d'ascendance judéo-portugaise du nom de « Mendes de França ». Il fut bachelier à quinze ans et docteur en droit six ans plus tard. Il fit une entrée tout aussi précoce en politique en s'inscrivant à 16 ans au parti radical dans la mouvance des " Jeunes Turcs ". Député de l'Eure à partir de 1932, il fut le seul député à s'opposer à la participation de la France aux J.O. de Berlin de 1936. Secrétaire d'Etat en 1938, il élabora avec Blum un projet de réarmement qui fut repoussé par le Sénat. Lors de la déroute il fut de ceux qui veulaient poursuivre la guerre à partir de l'Afrique du Nord et il embarqua à bord du " Massilia " avec un certain nombre de députés et d'hommes politiques. Il fut arrêté le 31 août 1940 au Maroc. Evadé, il rejoignit la Résistance. Il fut ministre de l'économie à la Libération et mena une politique de rigueur. Président du Conseil de juin 1954 à février 1955, il mit un terme à la guerre d'Indochine, accorda l'autonomie à la Tunisie, et permit à l'Allemagne d'intégrer l'OTAN. Il tomba toutefois sur la question algérienne. Membre du PSA puis du PSU, il soutint Mitterrand lors des présidentielles de 1965, 1974 et 1981. Lors de son investiture à l'Elysée, ce dernier lui adressa ce mot : " Si je suis ici, c'est grâce à vous. C'est la justification de tant d'années dont vous avez été l'initiateur " ...

mardi 10 janvier 2017

Le 10 janvier 1862 : mort de Samuel Colt

Le 10 janvier 1862 : mort de Samuel Colt

Samuel Colt, né le 19 juillet 1814 à Hartford (Connecticut), a créé en 1835 le premier revolver " le Colt Paterson " ( ainsi nommée parce qu'il a été produit à Paterson dans le New Jersey ), une arme simple dans laquelle les charges sont logées dans un barillet, c'est-à-dire dans un cylindre rotatif percé de plusieurs chambres s'alignant tour-à-tour avec le canon et le système de percussion, permettant de très rapidement tirer les coups puis recharger. Les premiers " Colt Paterson " furent fabriqués en 1836 et vendus à la marine du Texas, jeune république qui venait de proclamer son indépendance et dont les Rangers étaient engagés contre les Mexicains et les Indiens ...

lundi 9 janvier 2017

Le 9 janvier ... 1500

Le 9 janvier 1500 : naissance de Diane de Poitiers

Selon certaines sources, elle serait née le 3 septembre 1499 ?



Elle épousa à l'âge de 15 ans Louis de Brézé, Grand Sénéchal de Normandie, son aîné de près de 40 ans.

En 1524, elle devint dame d'honneur de la reine Claude de France et, selon la rumeur répandue par ses détracteurs, la maîtresse du roi François Ier. Toujours est-il que ce dernier lui demanda, en 1530, de faire l'éducation de cour de son fils Henri alors âgé de 11 ans, dont elle deviendra la maîtresse vers 1538 ( elle avait vingt ans de plus que lui ).

En 1559, lorsque le roi est mortellement blessé la reine Catherine de Médicis lui interdit toute visite à son chevet et elle ne fut pas admise à ses funérailles.

Elle se retira au Château d'Anet où elle mourut le 26 avril 1566.

C'est peut-être sa quête d'éternité qui lui fut fatale : elle s'est probablement empoisonnée avec l'or qu'elle prenait pour tenter de rester jeune et belle

dimanche 8 janvier 2017

Le 8 janvier ... 1324

Le 8 janvier 1324 : mort de Marco Polo

samedi 7 janvier 2017

Le 7 janvier ... 1873

Le 7 janvier 1873 : naissance de Charles Péguy

Ecrivain mystique, il est né à Orléans dans une famille modeste : sa mère était rempailleuse de chaises et son père menuisier.

En 1885, il fut remarqué par le directeur de l'École normale d'instituteurs d'Orléans, qui le fait entrer au lycée d'Orléans, et lui obtient une bourse qui lui permet de continuer ses études. Il obtint son baccalauréat en 1891 et prépara ensuite le concours d'entrée à l'École normale supérieure. C'est à cette période qu'il devint « un anticlérical convaincu et pratiquant ».

En 1894, il intégra " Normale Sup " où il fut l'élève de Romain Rolland et de Bergson qui eurent une influence considérable sur lui.

Lors de l'affaire Dreyfus, il se rangea auprès des dreyfusards. Il fut le premier à employer le terme de " hussards noirs de la République " pour désigner les instituteurs. Il retourna au catholicisme entre 1907 et 1908 et pris part à deux reprises au pèlerinage de Chartres, en 1912 et 1913, sans pour autant devenir catholique pratiquant.

Lieutenant de réserve, il partit en campagne dès la mobilisation et mourut au combat au début de la première bataille de la Marne, tué d'une balle au front, le 5 septembre 1914 à Villeroy, près de Neufmontiers-lès-Meaux, alors qu'il exhortait sa compagnie à ne pas céder un pouce de terre française à l'ennemi.

vendredi 6 janvier 2017

Le 6 janvier ... 1412

Le 6 janvier 1412 : naissance de Jeanne d'Arc

Surnommée la " Pucelle d'Orléans ", elle est née à Domrémy.

Elle répondit à un appel divin et contribua à inverser le cours de la guerre de Cent ans en menant victorieusement les troupes françaises contre les armées anglaises.

Elle leva le siège d'Orléans et conduisit le Dauphin Charles VII de France au sacre à Reims.

Finalement capturée par les Bourguignons à Compiègne, elle fut vendue aux Anglais et condamnée au bûcher le 30 mai 1431, après un procès en hérésie entaché de nombreuses et importantes irrégularités.

Ce procès sera cassé par le pape Calixte III en 1456 et un second procès en réhabilitation conclut à son innocence et l'éleva au rang de martyre.

jeudi 5 janvier 2017

Le 5 janvier ... 1757

Le 5 janvier 1757 : attentat de Damiens contre Louis XV

Robert François Damiens est célèbre pour avoir tenté d'assassiner le roi Louis XV et pour être la dernière personne à avoir été écartelée légalement en France.

Né le 9 janvier 1715 à La Thieuloye, près d'Arras ( Pas-de-Calais ), il fut d'abord soldat, puis serviteur dans un collège de Jésuites à Paris, dont il fut chassé pour inconduite. Domestique chez de nombreux conseillers du Parlement de Paris, dont certains parmi les plus virulents contre le Roi, il n'y entendait que récriminations contre le roi et le Cardinal de Fleury. Il en conclut que le roi devait être puni.

Le mercredi 5 janvier 1757, alors que la Cour était au Trianon et que Louis XV allait regagner son carrosse pour rendre visite à sa fille, Madame Victoire, qui était restée alitée à Versailles, Damiens fendit la haie des gardes, le chapeau sur la tête, frappa le roi et recula par la trouée qu'il avait pratiquée.

Arrêté et emprisonné, il fut torturé ( on lui appliqua sur les pieds des pincettes rougies au feu et on lui entama profondément le tendon d'Achille ) mais on ne réussit pas le faire parler.

Accusé de parricide son procès s'ouvrit le 12 février et il apparut rapidement qu'il avait agi seul. Après dix audiences, le 2 mars 1757 il fut condamné, à « être conduit en place de Grève sur un échafaud qui y sera dressé, tenaillé aux mamelles, bras, cuisses et gras des jambes, sa main droite tenant en icelle le couteau dont il a commis le dit parricide, brûlée au feu de souffre, et sur les endroits où il sera tenaillé, jeté du plomb fondu, de l'huile bouillante, de la poix résine brûlante, de la cire et souffre fondus et ensuite son corps tiré et démembré à quatre chevaux et ses membres et corps consumés au feu, réduits en cendres et ses cendres jetées au vent ». La sentence fut exécutée le 28 dans des conditions particulièrement atroces ( le supplice dura des heures ) au grand effroi des spectateurs.

Le 29 mars, on ordonna que la maison natale du régicide fût rasée avec interdiction de rebâtir. Sa femme, sa fille et son père furent bannis du royaume, sous peine de mort immédiate en cas de retour, et le reste de sa famille fut contraint de changer de nom.

Suite à la cruauté de cette exécution un mouvement apparu pour l'abolition de la peine de mort. En 1764, dans l'Encyclopédie, Diderot et D'Alembert jugeront la peine de mort comme « ni utile, ni nécessaire » et en 1766 Voltaire rejoindra leur analyse, mais plus de deux siècles s'écouleront avant qu'elle soit supprimée en France ! ( la loi d'abolition a été promulguée le 9 octobre 1981).

mercredi 4 janvier 2017

Le 4 janvier ... 1643

Le 4 janvier 1643 : naissance d'Isaac Newton

Né au manoir de Woolsthorpe dans le Lincolnshire, il est considéré comme l'un des plus grands génies et savants de l'histoire humaine. On peut le comparer, par l'envergure de ses travaux et découvertes, à deux autres grands noms de la science : Archimède et Albert Einstein.

Il est surtout reconnu pour sa théorie de la gravitation universelle.

En optique, il a développé une théorie de la couleur basée sur l'observation selon laquelle un prisme décompose la lumière blanche en un spectre visible. Il a aussi inventé le télescope à réflexion composé d'un miroir primaire concave appelé télescope de Newton. En mathématiques, il partage avec Leibniz la découverte du calcul infinitésimal. Il a aussi effectué des recherches dans les domaines de la théologie, la philosophie et l'alchimie.

Anobli en 1705, il est mort à Kensington le 31 mars 1727. Son corps fut porté en grande pompe et inhumé à Westminster.

mardi 3 janvier 2017

Le 3 janvier ... -106

Le 3 janvier 106 avant J-C : naissance de Cicéron

Marcus Tullius Cicero est né à Arpinum dans une famille d'origine plébéienne élevée au rang équestre.

Son cognomen « Cicero » signifie « pois chiche » ( un membre de la famille avait une verrue sur le nez de la taille d'un pois chiche ).

Homme d'État romain et orateur remarquable, il publia une abondante production considérée comme un modèle de l'expression latine classique.

Assassiné le 7 décembre 43 avant J-C, sa mort est citée par certains comme un modèle d'héroïsme stoïque ( il tendit le cou à son bourreau, qui n'aurait pu supporter son regard ).

lundi 2 janvier 2017

Le 2 janvier ... 1891

Le 2 janvier 1891 : naissance de Didier Daurat

Né à Montreuil-sous-bois, il fut un pionnier de l'aviation française.

Après la Première Guerre mondiale durant laquelle il était pilote de chasse, il entra aux lignes aériennes Latécoère, qui deviendront l'Aéropostale, où il fut d'abord pilote puis directeur d'exploitation.

Dès lors commença la légende de l'homme à la volonté de fer qui fera de lui un chef admiré par beaucoup, craint par tous, haï par certains. Beaucoup de pilotes commençaient leur carrière par « le royal cambouis » c'est-à-dire en restant au sol à démonter, nettoyer et remonter des pièces de moteur, ce qui d'après lui formait le caractère et obligeait les pilotes à respecter la mécanique.

Quand Mermoz se présenta à Toulouse et fit une éblouissante démonstration de pilotage, il lui dit :

  • « je n'ai pas besoin d'artistes de cirque mais de conducteurs d'autobus »

et l'engagea quand même ... d'abord pour nettoyer les moteurs, puis en qualité de pilote sur la ligne Toulouse-Barcelone.

Ces méthodes firent leurs preuves car les lignes Latécoère, puis l'Aéropostale, atteignirent une ponctualité et un taux de fiabilité inconnus pour l'époque d'abord sur la ligne « Toulouse-Saint-Louis-du-Sénégal » puis sur la ligne « Toulouse-Santiago du Chili » avec la traversée de l'Atlantique Sud et des Andes.

Il est mort le 2 décembre 1969 à Toulouse et, privilège exceptionnel, fut enterré, à sa demande, sur l'aérodrome de Toulouse-Montaudran, ancienne base de l'Aéropostale.

Saint-Exupéry s'est inspiré de lui pour son personnage de « Rivière , dans son roman « Vol de nuit ».

dimanche 1 janvier 2017

Le 1er janvier ... 1771

Le 1er janvier 1771 : naissance de Georges Cadoudal

Il fut une figure emblématique de la Chouannerie par son charisme et son intransigeance.

Né dans la ferme familiale de Kerléano où son père était laboureur, il devint clerc de notaire non sans avoir envisagé une carrière dans la marine ou le sacerdoce dans les ordres.

Le 23 février 1793 la Convention décida la levée en masse de 300 000 hommes et comme de nombreux hommes du « Grand Ouest » Cadoudal refusa catégoriquement la conscription et la loi imposée par les révolutionnaires parisiens. Il décida de s'engager dans l'armée dirigée par le major-général Stofflet, dans laquelle il se fit remarquer tant par sa force physique prodigieuse que par sa culture générale étendue et son intelligence tactique. Il ne tarda pas à être promu chef d'escadron dans l'armée insurgée.

Le 22 juin 1796, la paix est conclue mettant fin à la guerre civile dans l'ouest et il se consacra parallèlement à une réorganisation complète de la chouannerie bretonne, ainsi qu'à une pacification civile par l'élimination des bandes armées incontrôlables.

Avec le coup d'État du 18 fructidor an V, la politique du Directoire réactiva la chouannerie et les mouvements contre-révolutionnaires avec l'aide financière et matérielle de la Grande-Bretagne. Cadoudal, qui était maître de la Bretagne occidentale, réceptionna des armes venues de la Grande-Bretagne et en 1798, Louis XVIII lui confia officiellement le commandement en Bretagne. Activement recherché par les Bleus, il demeura insaisissable, bénéficiant d'un réseau efficace et de caches introuvables.

Il manqua de peu de s'emparer de Vannes en août 1799 mais son action fut stoppée par le coup d'état du 18 brumaire An VIII. Contrairement à de nombreux chefs chouans qui décidèrent de composer avec le nouveau régime, Cadoudal se refusa au compromis et multiplia les actions armées durant l'automne et l'hiver 1799-1800, jusqu'à une nouvelle défaite survenue à la bataille du pont du Loc'h, qui le contraignit, le 14 février 1800, à signer une convention de paix avec le général Brune.

Napoléon Bonaparte, Premier consul, le convoqua à Paris quelques semaines plus tard, lui offrant la grâce et un grade de général en échange de sa reddition, lors d'une entrevue « houleuse » au cours de laquelle il refusa toutes les propositions de Bonaparte. Après être passé clandestinement en Grande-Bretagne, il retourna en Bretagne, afin de participer à la conspiration de la machine infernale visant à l'assassinat du Premier consul.

Le 25 mars 1804, il fut arrêté pour la dernière fois et condamner à mort le 10 juin. Par principe, il refusa farouchement toute idée de demande de grâce, alors que tout laisse à penser que Bonaparte était en fait demandeur en la matière, et il fut guillotiné le 25 juin 1804. Son corps fut récupéré à des fins « médicales », son squelette étant exposé en faculté de médecine durant tout le Premier Empire.

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