__ VOLLORE - MONTAGNE __ GAZETTE DES MONTAGNARDS

 


Résultats de votre recherche de chateau de vollore-ville.

jeudi 31 décembre 2009

Vollore Ville


Vue depuis la forêt d'Ayguebonne

Le château :

Dans la même famille depuis plus de 2 siècles, le Château de Vollore est aujourd'hui la demeure vivante en Auvergne des descendants des familles Dumas du Biel et Motier de La Fayette. Dans un site avec panorama remarquable, vous trouverez un joli parc en terrasse, de vastes appartements à la décoration raffinée et une collection de souvenirs de la famille du Marquis de La Fayette et de la Guerre d'Indépendance américaine.


Façade OUEST


L'imposant donjon roman du XIIème siècle et la façade EST récemment rénovée pour lui redonner son aspect du début du XVIIème siècle. En fond, le Châtelet ( restauration fin XIXe siècle par l'architecte René Moreau ).

En Juillet -Août, tous les mercredis soir, nous vous conseillons la " Visite aux Lumières " :


Vous y serez admirablement accueilli par Michel Aubert La Fayette, qui vous fera visité avec enthousiasme son magnifique château. Autour du verre de l'amitié, il vous racontera la légende de Blanche de Vollore, qui, par soirs d'orage, revient hanter son Château dont elle refusa jadis la porte à son époux lépreux de retour de la 7ème Croisade menée par Saint-Louis.

Le château vous propose également de superbes chambres d'hôtes :


" La chambre Bleue " appelée aussi " chambre d'Eté "
Appartement de Marie-Louise de Pusy La Fayette : ensemble 1900, de style Louis XVI, créé par l'architecte René Moreau.
Tableau " La Passante " de Louise Abbéma.

Plan d'accès : cliquez ici

L'église :


Croix :


Parmi les diverses associations, nous attirons votre attention sur l'Association George ONSLOW

samedi 13 octobre 2007

LOISIRS

L'on peut pratiquer de nombreuses activités sportives, touristiques et culturelles :

  • dans les environs :
  • à visiter :
  • concerts :
  • pour les adeptes des jeux de hasard : casino de NOIRETABLE

vendredi 21 novembre 2008

1793 : une " Chouannerie Auvergnate " au pied du Chignore

En prévision de l'invasion des troupes contre-révolutionnaires Prussiennes et Autrichiennes, le 11 Juillet 1792, l'Assemblée Législative avait déclaré " la patrie en danger " ce qui avait produit dans toute la France une émotion intense. De partout affluèrent des volontaires. Ceux venant de Marseille entonnèrent tout au long de leur marche vers Paris le " Champ de guerre de l'armée du Rhin " (que le capitaine Rouget de Lisle avait composé à Strasbourg dans la nuit du 25 au 26 avril 1792) et qui devint " la Marseillaise ".

Le 2 septembre 1792, Danton avait fait à l'assemblée sa célèbre harangue patriotique "... Pour vaincre Messieurs, il nous faut de l'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace, et la France est sauvée "

Cet enthousiasme conduira aux victoires de Valmy et Jemmapes, respectivement les 20 septembre et 6 novembre 1792.


Bas Relief de la bataille de Jemmapes sur l'arc de triomphe de l'Étoile, par Carlo Marocchetti ( Crédt : WIKIPEDIA )

Pour faire face à la baisse des effectifs de l'armée due aux pertes et aux départs massifs des volontaires levés en juillet 1792, qui estimaient pouvoir rentrer chez eux car l'ennemi avait été repoussé hors des frontières, les "Girondins" à la tête de la "convention" décident de réagir en renforçant les effectifs et le 23 février 1793 la Convention décide la " levée en masse " de 300.000 hommes.

Elle consista à enrôler au tirage au sort des hommes de tous les départements de France, pris parmi les célibataires de 18 à 25 ans. Ce procédé provoqua un fort mécontentement paysan ( des foyers insurrectionnels vont fleurir dans beaucoup de régions ) qui, sur un fond de chouannerie, sera l'élément déclencheur de l'effroyable Guerre de Vendée.


La déroute de Cholet, par Jules Giradet
( Crédit : WIKIPEDIA )

Le malaise fut surtout perceptible dans les régions très catholiques où la population cachaient de nombreux prêtres réfractaires qui avaient refusé de prêter serment à la " Constitution Civile du Clergé ", votée le 12 juillet 1790 par l'Assemblée Constituante.

Dans notre région, les émeutiers parcourent les communes d'Augerolles, Olmet, Aubusson d'Auvergne, Vollore-Chignore ( qui deviendra Vollore-Ville en 1795 ) et Vollore-Montagne en incitant les jeunes appelés à ne pas se présenter au tirage au sort et en essayant de les enrôler dans leur troupe. Malgré une certaine opposition, le mouvement prend de l'ampleur et le 14 mars 1793 les appelés d'Augerolles sont empêchés d'entrer dans l'église où l'on devait procéder au tirage au sort. Des pourparlers ont lieu sans résultat et les deux commissaires représentant le district de Thiers doivent partir bredouilles. Les mêmes évènements se répètent le lendemain à Vollore-Chignore, où les commissaires doivent prendre la fuite, et à Aubusson où les révoltés, brandissant des armes à feu et des gros bâtons, menacent leurs opposants.

Les rebelles s'organisent en vue des deux tirages au sort programmés pour le lundi 18 mars à Vollore-Chignore et à Courpière, et décident que dans un premier temps ils iront pourchasser les commissaires à Vollore-Chignore, avant de marcher sur Courpière. Ils vont tout d'abord récupérer des armes au Château des Grimardies et se livrent au pillage de tous les instruments agricoles pouvant être utilisés comme arme blanche. Sur le retour, ils se font donner des fusils dans les fermes.

De leur coté, les autorités prennent des mesures et le dimanche après-midi deux cents hommes de la garde nationale de Thiers, munis de deux canons, investissent le bourg de Vollore-Chignore.

Le lundi 18 mars 1793, à huit heures, les commissaires et la municipalité de Vollore-Chignore prennent place dans l'église dont les deux portes sont gardées par des sentinelles, les canons prenant les deux rues principales en enfilade. Il ne manque que sept célibataires sur plus de deux cents appelés et le tirage commence.

Tout se passe bien, lorsque soudain l'on entend des cris : la troupe des insurgés est signalée au sud du bourg. Les opérations de tirage au sort sont suspendues et le citoyen Bizet qui commande la garde envoie deux escouades d'une dizaine d'hommes sur les flancs de la colline et se porte face aux séditieux avec un trentaine d'hommes qu'il dissimule dans un repli du terrain. Les insurgés qui comptaient sur l'effet de surprise sont pris au dépourvu lorsque la garde nationale se découvre. Jean Aiguebonne, métayer au hameau de la Borie, met en joue mais son fusil fait long feu. La fusillade éclate, Jean Aiguebonne est blessé et c'est la débandade : on fuit à toutes jambes vers les bosquets proches. Sept insurgés sont faits prisonniers, dont une femme. Coté garde nationale il n'y a pas de blessé et le calme étant revenu le tirage peut reprendre.

Ces troubles peuvent être qualifier de " simples incidents " en comparaison du massacre de Machecoul qui débuta le 11 mars 1793 et fit environ 600 victimes en un mois.


Le Massacre de Machecoul, peinture de François Flameng, 1884
( Crédit : WIKIPEDIA )

Toutefois, la suite fut plus tragique puisqu'à la suite des poursuites qui furent engagées, soixante dix-sept arrestations eurent lieu et le 19 mai 1793, après treize jours de séance, le tribunal de Clermont qui s'était déplacé à Thiers condamna à mort quatorze insurgés :

  • cinq parmi les personnes emprisonnées, dont trois seulement seront guillotinés sur une place de Thiers ( Augusin Desormières, originaire de Cusset - Gilbert Bourgade et Jean Goutte-Gatta, métayer du Naud ). Les deux autres ( F. Chouvel et Pierre Poyet ) auront la vie sauve.
  • neuf par contumace qui ne furent pas arrêtés : leurs biens furent confisqués et déclarés acquis à la République.

Huit autres détenus furent transférés à la prison de Riom et les autres furent acquittés ( parmi eux : Annet Garret, de Rossias - Benoît Chambon, d'Archimbaud - Dumas, fils du maire et Jean Decombat, laboureur à la Chapelle-Trinquart ).



Le calme revint rapidement dans la région et il n'y eu pas d'autres soulèvements.

  • Source : Bulletin Municipal n° 20 de juin 2005

mardi 6 septembre 2022

C'est survenu un 06/09 ....

Le 6 septembre 1757 : naissance de Gilbert du Motier de La Fayette



Il est né au château de Chavaniac, dans une ancienne famille d'Auvergne dont les origines connues remontent au XIe siècle. Le nom de famille trouve son origine à La Fayette, commune d'Aix-la-Fayette, dans le Puy-de-Dôme.

Il participa à la Guerre d'Indépendance Américaine

A la chute de la Monarchie, en 1792, il dut se retirer de la vie publique, pour ne rejouer de véritable rôle politique qu'à partir de la Restauration. Mort d'une maladie de la vessie le 20 mai 1834, il fut inhumé le 22 aux côtés de son épouse ( née Marie-Adrienne de Noailles ) au cimetière de Picpus.

=> C'est un héros aux Etats-Unis :

Une collection de souvenirs de sa famille et de la Guerre d'Indépendance Américaine se trouve au château de Vollore.

<>

Pour en savoir plus, cliquez sur les liens hypertextes ci-dessus ( en caractères gras soulignés )

mercredi 29 juillet 2015

Causeries de Vollore-Ville

Prochaine réunion à l'Espace CHIGNORE de Vollore-Ville :

Précédemment dans le cadre de ces causeries :

  • mercredi 29 juillet 2015 :

- Conférence de Michel PASSALACQUA ( Président de la Société d'histoire des 1er et 2ème arrondissements de Paris, en séjour estival à Vollore-Ville ) sur le Château de Saint-Cloud

et aussi à propos de ce château :

- suivie d'une conférence de Michel SABLONNIERE sur le Château de Randan

et aussi à propos de ce château : et

  • mercredi 15 juillet 2015

Projection de films de l'association Livradois-Forez Médias, présentée par Madame Hélène PELLAT-FINET, conseillère municipale :




Nous avons successivement pu voir les vidéos ci-dessous, tournées par Patrick AUJARD :

  • Les 700 ans de la Charte de Vollore, en hommage à André DELARBOULET
  • Les souterrains annulaires
  • Restauration de l'église de Vollore



Pour voir les vidéos, cliquer respectivement sur les images ci-dessus

Les emails sont protegés par la solution (raKoonsKy ) AntiVirus & AntiSpam Kaspersky ( http://antivirus-france.com )