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lundi 15 juillet 2013

Tragiques combats des 8 et 9 juillet 1944



Rapport sur les événements des 8 et 9 juillet 1944 à Vollore-Montagne

Ce rapport, établi par Monsieur CHARRIER, Instituteur et secrétaire de Mairie, est reproduit ci-dessous tel qu'il a été consigné sur le registre des délibérations du Conseil Municipal de VOLLORE-MONTAGNE

Samedi 8 juillet 1944

Vers 14 h 30, une patrouille allemande venant du Trévy en direction de VOLLORE-MONTAGNE est signalée. Le maquis fait avertir la population du bourg.

Vers 15 h, arrivée de la patrouille allemande de SS : 22 hommes qui avancent en colonne par 2. Ils s'installent à l'Hôtel PRUGNE (NDLR : actuel Hôtel des Touristes).

Une demi-heure après, alors qu'ils se sont restaurés, ils se reposent devant l'Hôtel. Deux sentinelles surveillent les alentours. Elles aperçoivent les troupes du maquis de la 10ème Cie stationnées aux Rallières se préparant à l'attaque depuis la route et le Puy Besson. Elles ouvrent le feu.

Les enfants des écoles sont conduits dans les caves. Les soldats allemands, surpris, saisissent leurs armes et choisissent un emplacement de combat. Huit d'entre d'eux rentrent dans l'Hôtel PRUGNE. Le feu est très violent de part et d'autre. Quatorze allemands qui n'ont pu pénétrer dans l'Hôtel se replient en combattant derrière l'Hôtel LAGUELLE ( NDLR : devenu Hôtel du Pont, actuellement fermé ) et prennent la route de La Voissette. Ils viendront installer un barrage sur la route d'AUGEROLLES, après la Maison PROVENCHERE (NDLR : qui était alors un café). Une voiture de troupes du maquis venue d'AUBUSSON arrive. Le feu est ouvert. Monsieur GERON, inspecteur primaire, venant de LA RENAUDIE, est arrêté par le barrage quelques minutes avant l'arrivée de la voiture. Les allemands se replient dans la Maison PROVENCHERE emmenant Monsieur GERON avec eux.

De la mairie, où je me trouvais avec Mme CATHONNET et Mlle Odile MATHEY, on suit le combat. Les soldats du maquis tentent de donner l'assaut de l'hôtel PRUGNE mais sans résultat. Ils sont abattus par les allemands tirant des fenêtres. Un seul, Gaby, réussit à pénétrer dans l'hôtel. Il est abattu.

Le combat violent autour de l'hôtel PRUGNE dure 1 heure. Les enfants restent dans les caves jusqu'à 5 heures. Le feu diminuant d'intensité, ils sont ramenés dans la classe enfantine où ils demeurent jusqu'à l'arrivée des parents. Les derniers enfants partent vers 7 h 30.

A ce moment, on apprend que Mme BERTRAND a été blessée d'une balle à la hanche. Le Docteur DUNAUD, appelé, monte.Une ambulance est demandée. Je peux peux arriver jusqu'à BASSI, blessé, étendu sous la 3ème voûte de la cour de l'école. Une main arrachée et les jambes paralysées il demande du secours. J'avertis le chef Raymond commandant la compagnie. Le soldat Marcel, blessé est pansé chez Adrien MATHEIX.

Vers 9 heures les coups de feu ont à peu près cessé. Quelques coups isolés. Ils reprendront à 10 heures, à la Voissette à l'arrivée d'un renfort de l'A.S. qui devra se retirer laissant un mort et deux blessés.

Vers 11 heures, j'accompagne le Docteur DUNAUD. Derniers soins à Marcel. Nous réussissons à arriver jusqu'à BASSI et à l'emporter non sans avoir été salués par les allemands barricadés dans l'hôtel PRUGNE. Soins à BASSI : la main gauche éclatée par une balle explosive, la moëlle épinière sectionnée. Aucun espoir de le sauver.

Dimanche 9 juillet

Vers 7 h 30, les occupants de l'Hôtel PRUGNE se replient et, passant devant l'hôtel LAGUELLE, par le petit chemin des Paturaux ils rejoignent le détachement retranché à la Voissette.

Monsieur PRUGNE m'appelle à 8 heures. Aidés de Monsieur Lucien DUPUY, puis de Messieurs Denis FAYARD et Albert GOUTTEGATA nous relevons les corps des " maquisards " tombés et les portons dans la remise de Monsieur PRUGNE. Six hommes sont relevés autour de la scierie. Monsieur Jean OLIVIER, facteur en retraite, est retrouvé sur la route en face de l'écluse PRUGNE, abattu d'une balle dans la tête par les allemands occupant l'hôtel, alors qu'il passait sur la route ( NDLR : il allait chercher du beurre à Bourdillon et il n'aurait pas entendu les sommations ).

Madame FRAYSSE, épouse de " Marcel " me demande instamment de faire enlever son mari par une ambulance. Une intervention chirurgicale doit être tentée au plus tôt. Je téléphone à la Sous-Préfecture.

A 10 heures, Monsieur MOUSSET ( Maire ), Monsieur Julien LEVIGNE ( Garde-Champêtre ) et Monsieur SARRY ( adjoint ) arrivent.

A 11 heures un groupe de cinq hommes faisant avancer Monsieur GERON devant eux arrivent au café PROVENCHERE pour demander la voiture de Monsieur GOUTTEFANGEAS. On fait appeler celui-ci qui ne peut parvenir à mettre la voiture en marche.

Vers 11 h 30, arrive une ambulancede Thiers venue pour prendre Madame BERTRAND. Elle est réquisitionnée par les allemands qui l'utilisent pour conduire à Thiers un malade et deux blessés.

Vers 14 heures, arrive une deuxième patrouille allemande venant en renfort par la route du Perthuis. Un incident assez violent éclate au sujet d'armes qu'ils viennent de découvrir sous l'école. Nous réussissons à les convaincre que ces armes ont été rassemblées pour eux. Nous profitons de l'apaisement pour demander la libération de Monsieur GERON, que nous obtenons. Vive satisfaction de Monsieur GERON, prisonnier depuis 24 heures.

Vers 16 heures, arrive le gros de la compagnie conduite par le Lieutenant SS ZÜNLKE. On vient nous chercher, Monsieur le Maire et moi-même à la mairie. Je descends. Monsieur Lucien DUPUY vient m'avertir que les deux ambulances viennent d'arriver. Je lui fais comprendre qu'il doit se taire. Nous avançons sous la menace de la sentinelle.

Grosse agitation dans le bourg. Les soldats pénètrent dans les maisons en répétant l'ordre d'aligner sur la place tous les habitants.

Atmosphère lourde. Après un refus de l'interprète je peux être conduit à l'officier allemand, qui est à la poste, par un alsacien SS ( NDLR : était-ce un " malgré-nous " ? ) qui me parait redouter lui-même que des mesures de représailles soient prises contre la population.

« Monsieur, je suis ici avec une délégation du conseil Municipal et je viens et je viens vous rendre compte qu'aucun habitant de la commune n'a pris part au combat »

Je peux obtenir que les habitants du bourg soient autorisés à rentrer chez eux.

Immédiatement après, gros incident avec Madame CARLADE, accusée d'avoir secouru des blessés et chez qui on a retrouvé des munitions abandonnées par le Maquis. Après explication, celle-ci est relachée.

BASSI est retrouvé dans la maison MATHEIX par deux soldats perquisitionnant. Le Lieutenant allemand tient à le voir et m'invite à l'accompagner. BASSI est étendu sur un matelas, gardant toute sa connaissnce. Je crains que ses culottes et ses souliers militaires ne le trahissent irrémédiablement. Le Lieutenant penché sur lui, le revolver au poing, nous interroge l'un et l'autre. Mais nos regards se sont rencontrés. BASSI a lu, comme j'ai lu, que nous pouvions compter l'un sur l'autre. Il deviendra un journalier agricole, du village de Navaron ( NDLR : village de la commune de Sainte-Agathe ), blessé accidentellement en venant du bourg. Je dois me porter garant de sa non participation au combat. L'officier hésite et se relève. BASSI ne sera pas achevé mais il sera emmené par les allemands.

Marcel, qui occupe une chambre de Madame BERTRAND, a été vêtu d'une chemise blanche et de vêtements civils. Grâce au sang froid de quelques habitants et en particuliers de Mlle BERTRAND, de Monsieur MOREAU, il sera transporté dans l'ambulance et conduit à l'hôpital de Thiers. Il s'agira pour les allemands d'un touriste blessé accidentellement.

Le Lieutenant allemand nous rejoint à la mairie, accompagné d'un interprète. Nous obtenons, non sans peine, que les maquisards tués soient mis en bière.

Vers 18 heures et après une démonstration de force sur la place, près de l'hôtel PRUGNE, les allemands partent sur Thiers, emmenant trois soldats du maquis, blessés : BASSI et deux inconnus l'un à la Voissette, l'autre sur la route du Trévy, et trois civils dont Monsieur ROCHE des Chabanettes.

Lundi 10 juillet

Accompagné de Monsieur PROVENCHERE, je pars reconnaître les morts de la Voissette : quatre soldats du Maquis et deux enfants, 14 et 18 ans, sont retrouvés entre la Voissette et Sagne Cros.

Tous les morts sont dignement mis en bière. Ils ne peuvent être identifiés : argent, papiers, objet précieux ont été pillés par la soldatesque. Nous prenons un signalement précis et numérotons les cercueils pour rendre possible une identification ultérieure.

Cérémonie simple et digne au cimetière où Monsieur le Curé de VOLLORE-MONTAGNE donne l'absoute.

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A la fin du rapport il est fait état de 15 victimes : les 10 maquisards dont les noms figurent sur la stèle, des trois civils dont les deux enfants (Paul et René CHASSAGNE) trouvés morts entre la Voissette et Sagne-Cros qui étaient de Piboulet, Commune de SAUVIAT ( NDLR : le rapport ne mentionne pas dans quelles conditions ils ont été tués, mais selon le témoignage ci-dessous de Jeanine PLANCHE, leurs corps ont été ramenés du Trévy par un camion allemand et jetés dans le fossé ), de Marcel FRAYSSE qui mourra à l'Hôpital de Thiers et de BASSI qui mourra le lendemain à Thiers, en cellule.

Le rapport ne parle pas du dénommé CHATAING, ni du mystérieux " inconnu " qui figurent sur la stèle ?

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17 noms sont mentionnés sur la Stèle des Combattants de la Résistance :



- Antoine FRIEDRICH, né le 25/07/1921 à Kremusch (Tchécoslovaquie)
- Anton BEDNARECK, né le 7/11/1895 à Stradomia Wierzchnia (Pologne)
- Stefan STARCZEWSKI, né le 27/08/1904 à Czestochowa (Pologne)
- ADAM ( alias STEFAN ) (prénom, date et lieu de naissance inconnus)
- Ferdinand LEHUGEUR, né le 14/12/1903 à Paris
- Casimir FURMANOWSKI, né le 18/02/1905 à Donatowo (Pologne)
- James PASQUIN, né le 6/06/1924 à Verdun
- David STERN, né le 24/05/1924 à Anvers.
- Louis-Emile DUPRÉ, né vers 1910 ( date et lieu de naissance inconnus )
- "Félix" DUPIC né le 01/05/1912 à Chamalières
- Marcel FRAYSSE, né le 2/01/1918 à Clermont-Ferrand
- M. BASSI ( prénom, date et le lieu de naissance inconnus )
- CHATAING et un inconnu
- Jean OLIVIER, né le 14/06/1898 à Chalmazel
- Paul et René CHASSAGNE

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Témoignages sur les tragiques combats de Juillet 1944

L'édition d'Août 1978 du « Résistant d'Auvergne » rapporte les passages d'une lettre adressée à André ROSSIGNOL ( Commandant Pigeon dans la Résistance ) par G. BARISET ( Lieutenant Jack ) demeurant 37, rue Gambetta à Stains ( Seine ), ancien du groupe Guy MOQUET, stationné à cette époque au col du BéaI.

Le 8 Juillet au matin, l'état-major du corps franc Guy MOQUET envoie deux hommes en reconnaissance qui repèrent une patrouille allemande, à pied, à Aubusson d' Auvergne. Elle dispose d'une mitrailleuse russe, d'un mortier et de plusieurs fusils-mitrailleurs et armes individuelles.
Les Allemands sont méfiants et partent en direction de Vollore-Montagne à pied. Renseigné dès midi, l'état-major décide d'attaquer la patrouille dans les bois à environ 6 km d'Aubusson et donne au commissaire aux opérations CESAR l'initiative des opérations.

G. BARISET écrit:

« Les Allemands qui avaient activé leur déplacement faussèrent nos prévisions. Sur toute la route nous avancions prudemment sans les rencontrer. Les paysans ne nous renseignèrent que très évasivement. Nous étions inquiets de ne pas avoir rencontré l'ennemi et nous arrivâmes en de vue de V-M, engagés sur une portion de route droite. Dans nos jumelles nous observions dans le village un calme parfait. Les Allemands s'étaient retranchés dans un café, la première maison du village. Les Allemands nous laissèrent avancer jusqu'à 50 mètres, puis il ouvrirent le feu sur le camion qui stoppa brutalement. Je me trouvais à ce moment-là au-dessus de la cabine du chauffeur avec mon FM en batterie. L'arrêt brutal du camion me précipita dans le vide. Le casque, mal ajusté sur ma tête, glissa devant mes yeux et me fractura dans la chute l'os du nez. Je perdis connaissance sous le choc. Quelques instants plus tard, lorsque je revins à moi, les balles sifflaient de tous côtés. »

Perdant du sang, il réussit en rampant à atteindre le fossé, puis, de là, à sauter dans un champ de blé situé à l'emplacement de la maison DELAIRE. Le commandant CESAR est terrassé par une balle explosive dans le ventre, le commissaire aux effectifs JULES et le soldat JEAN sont atteints par des balles à la tête.

Le lieutenant JACK, resté seul responsable, à la vue de ses hommes désemparés, ordonne le repli et décroche, laissant les morts sur place.
« J'ordonnai le repli général, laissant nos morts, car les ramener aurait été nous exposer inutilement. »

Les trois résistants tués au combat, relevés le lendemain par Messieurs CHARRIER et PROVENCHERES ont été inhumés au cimetière de Vollore-Montagne. Il s'agit de Félix DUPIC (alias CESAR), David STERN (alias JULES) et James PASQUIN (alias JEAN).

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Témoignage de Marinette JOTHY, employée à l'hôtel PRUGNE (actuel Hôtel des Touristes).

Au début de la fusillade des soldats allemands consommaient à l'intérieur de l'hôtel, d'autres se reposaient devant la porte, gardée par des sentinelles. Les Résistants tiraient du bas du Puy Besson, descendaient sur la route du Pertuis au niveau du transformateur électrique ( situé à l'époque, sous l'emplacement où sera construite la maison BASSIER ) pour se camoufler derrière la scierie PRUGNE, parmi les troncs et les piles de planches. Les Allemands, de l'extérieur ne purent regagner l'hôtel et partirent en direction du chemin des Pâtureaux.

La famille PRUGNE, Raymond VACHIAS, son ouvrier et moi-même étions prisonniers à l'intérieur.

Camouflés aux fenêtres du rez-de-chaussée et du premier étage, les Allemands repéraient les emplacements des maquisards en promenant parfois un casque vide devant les vitres. A un moment donné, un de ceux-ci pénétra brusquement dans le couloir, revolver au poing. Il fut tué à l'entrée. Alors que je voulais monter à l'étage. un soldat allemand m'intima l'ordre de rester et me dissuada de sauter par la fenêtre côté ruisseau en m'expliquant « à l'extérieur tuée, ici en sécurité ». Nous ne pûmes empêcher un soldat de tirer sur Monsieur OLIVIER encapuchonné, qui passait tranquillement sur la route. Par contre Je fis comprendre à l'un d'eux que Monsieur DURUDEAU, mis en joue, était un civil qui allait quérir de l'eau à la cîme de son pré.

Ma chambre fut occupée par deux soldats blessés, l'un à la jambe, l'autre au bras. Raymond VACHIAS, son ouvrier, et moi-même fûmes retenus toute la nuit dans une pièce du premier étage, au-dessus de la cuisine.

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Témoignage de Marthe LEVlGNE

Je rentrais par un petit sentier, près de l'étang, quand je vois une vache blessée, victime de la fusillade qui vient de se dérouler entre Maquisards et Allemands. Ayant très peur, je rentre très vite à La Loge ou Maman et mon frère Paul m'attendent très inquiets.

Il n'est pas question de coucher à la maison alors que des Allemands sont tout à côté. Nous fermons les portes et allons coucher à La Burie où nos voisins nous donnent asile pour la nuit.

Avec méfiance, nous rentrons le lendemain matin chez nous.

Les coups de feu ont cessé et nos vaches mangent tranquillement dans le pré, ignorant le drame qui vient de se passer dans notre commune noyée ce matin-là dans le brouillard.

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Témoignage de Jeanine PLANCHE

Du jardin, sous la villa LEVIGNE, ma soeur et moi nous voyons la colonne allemande arriver par la route de Marsal et prendre la direction du Bourg. Les soldats marchent tranquillement. Plus tard Simone LEVIGNE vient demander un service à mon frère Paul : l'aider à lever sa grand-mère Pélagie, grabataire. Ma mère décide de le remplacer par suite de la présence des soldats allemands. Je l'accompagne. Dès que nous sortons de la maison du bas la fusillade éclate. Les balles sifflent. Nous nous couchons derrière un talus puis nous réussissons à gagner la Maison PROVENCHERES. Des soldats arrivent en se camouflant et l'investissent. En peu de temps il transforment la maison en blockhaus, déplaçant les meubles, disposant des matelas près des fenêtres où il prennent position. Un monsieur est poussé à l'intérieur, encadré par des soldats. ll s'agit de Monsieur GERON, inspecteur primaire arrêté alors qu'il revenait de La Renaudie à vélo. Il nous rejoint dans la salle de café où nous sommes consignés. Nous ne voyons pas le déroulement des opérations mais les soldats occupent le premier étage et,de ce fait, peuvent surveiller les alentours.

Nous passons la nuit sous le lit de la grand-mère. La sentinelle préposéee à la garde de la pièce nous explique par gestes qu'il a aussi une grand-mère alitée et nous montre les photos de ses trois filles.

Le dimanche matin, un brouillard intense recouvre la campagne. Moment d'émotion intense quand un soldat demande à ma mère de s'approcher et arme son fusil. Il lui fait comprendre qu'elle doit aller délier les vaches de Paul PROVENCHERES qui ont passé la nuit sous le joug à la cime du pré. L'une, blessée, s'est affaissée.

Les soldats fouillent les maisons environnantes. il reviennent, encadrant mon frère Paul qui a passé la nuit avec ma tante dans la petite maison en face. Ils le soupçonnent d'être un terroriste. Ma mère aura beaucoup de mal à leur faire comprendre qu'il s'agit de son fils, rentré des Chantiers de Jeunesse. Il sera contraint d'enlever les corps des deux fils CHASSAGNE du camion qui les a ramenés du Trévy. Ils seront repoussés dans le fossé.

De même, on nous demandera, à Simone et à moi-même ( j'avais 14 ans ) de monter dans un camion pour soigner des maquisards blessés : ils étaient agonisants.

Nous avons vu deux soldats allemands blessés ainsi que des résistants descendre de l'étage après avoir très certainement subi des tortures.

Après le départ des Allemands, Messieurs CHARRIER, LAGUELLE et mon frère relevèrent les morts.

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Ces tragiques évènements sont survenus pendant qu'en Normandie débutait l'opération Charnwood.

Un mois plus tôt avait eu lieu le massacre d'Oradour Sur Glane.

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NDLR :

Selon plusieurs témoignages de personnes ayant vécu ces tragiques évènements, l'intervention de Monsieur CHARRIER auprès de l'officier SS aurait permis d'éviter un massacre comme celui d'Oradour-sur-Glane !

jeudi 18 décembre 2014

Témoignages de Vollorois

Après avoir filmé l'hommage rendu à Léo GIRARD, Patrick AUJARD recueille des témoignages sur :

Il vient de commencer son tournage en interviewant Marinette et Prosper JOTHY.

Le " Making-Of " du tournage :


Patrick AUJARD, Prosper et Marie JOTHY, Coralie DUBOST



( © Frédéric MENSE )

à bientôt pour le résultat ...

mercredi 1 juillet 2009

Un peu d'histoire

Cliquez sur le sujet de votre choix pour ouvrir le billet correspondant :

lundi 27 juin 2022

... Perseverare diabolicum


« Errare humanum est, perseverare diabolicum »

Pourquoi notre maire persiste-t-il à réécrire l'histoire ?

Sur le site de la mairie de Vollore-Montagne, l'on peut voir une invitation qu'il adresse aux Vollorois(es) et dans laquelle il écrit :

=> J'ai l'honneur de vous inviter à assister à la commémoration des combats des 8 et 9 juillet 1944
=> le samedi 2 juillet 2022 à 9 h 15
=> au Brugeron suivi de Vollore-Montagne

Or, il n'y a eu aucun combat au Brugeron les 8 et 9/07/1944 : c'est à Vollore-Montagne qu'ils ont eu lieu !

Pour en savoir plus sur ces tragiques combats ( 17 morts ) :

Par contre dans la commune du Brugeron ( aux lieux-dits "Les Fanges" et "Pont-Saint-Esprit" ) l'on commémorera les morts de 6 maquisards survenues respectivement les 22/01 et 22/08/1944 :



Stèle des Fanges



Stèle de Pont Saint-Esprit

Si ces évènements ont un point commun c'est celui de s'être produits en 1944, dans le cadre de la "Résistance" contre l'envahisseur allemand.

Par respect pour les personnes tuées, il me semble nécessaire de rétablir la vérité historique.

L'on peut très bien faire une commémoration le même jour au Brugeron et à Vollore-Montagne, mais ce n'est pas compliqué de dire qu'il s'agit de commémorer trois évènements différents à des dates différentes :

=> pour Le Brugeron, il s'agissait de maquisards lâchement assassinés par la police de Vichy ou tombés au champ d'honneur

=> pour Vollore-Montagne, il s'agissait d'une attaque de maquisards contre une patrouille de 22 soldats de la Waffen-SS , au milieu de laquelle ce sont trouvés 3 civils qui étaient au mauvais endroit au mauvais moment

Je continue de penser qu'une commémoration n'a de sens que si l'on fait savoir ce que l'on commémore exactement !

jeudi 25 juin 2020

Un petit rappel historique

Je viens de voir sur le " Site Officiel de la Mairie de Vollore-Montagne " qu'il y est indiqué que le 11 juillet 2020 aura lieu au Brugeron, puis à Vollore-Montagne :

  • « la commémoration de juillet 1944 » ( sic )

Je me permets de rappeler qu'une commémoration est :

  • une cérémonie organisée à la mémoire de quelqu'un et/ou d'un événement

Il ne me semble donc pas inutile de rétablir la réalité historique :

  • Par contre, il ne s'est rien passé au Brugeron en « juillet 1944 » et l'on y commémorera les assassinats de résistants ou de maquisards tombés au champ d'honneur, respectivement le 22 janvier 1944 aux Fanges et le 22 août 1944 à Pont-Saint-Esprit

comme en témoignent les plaques posées sur les stèles dans ces deux hameaux :



samedi 8 juillet 2023

... Perseverare Diabolicum


« Errare humanum est, perseverare diabolicum »

Décidément, NOTRE MAIRE EST VRAIMENT DANS L'INCAPACITÉ À SE REMETTRE EN QUESTION ... et ça devient inquiétant

Une fois de plus, il s'obstine à réécrire l'histoire (et il était directeur d'école !)

En effet, sur le site de la mairie de Vollore-Montagne, l'on peut voir la nouvelle invitation qu'il adresse aux Vollorois(es) et dans laquelle il écrit :

=> J'ai l'honneur de vous inviter à assister à la commémoration des combats des 8 et 9 juillet 1944
=> le samedi 8 juillet 2023 à 9 h 15
=> à Vollore-Montagne suivi du Brugeron

Or, il n'y a eu aucun combat au Brugeron les 8 et 9/07/1944 !

Ce que l'on y commémorera ( aux lieux-dits "Les Fanges" et "Pont-Saint-Esprit" ) ce sont les morts de 6 maquisards survenues respectivement les 22/01 et 22/08/1944 :



Stèle des Fanges



Stèle de Pont Saint-Esprit

Ce n'est qu'à Vollore-Montagne qu'il y a eu de tragiques combats (17 morts) en juillet 1944 !

Pour voir le récit des dits combats :

Le seul point commun entre les évènements de Vollore-Montagne et du Brugeron, c'est qu'ils se sont produits en 1944, dans le cadre de la "Résistance" contre l'envahisseur allemand.

Par respect pour les personnes tuées, il me semble nécessaire de rétablir la vérité historique.

L'on peut très bien faire une commémoration le même jour au Brugeron et à Vollore-Montagne, mais ce n'est pas compliqué de dire qu'il s'agit de commémorer trois évènements différents à des dates différentes :

=> pour Le Brugeron, il s'agissait de maquisards lâchement assassinés par la police de Vichy ou tombés au champ d'honneur

=> pour Vollore-Montagne, il s'agissait d'une attaque de maquisards contre une patrouille de 22 soldats de la Waffen-SS , au milieu de laquelle ce sont trouvés des civils qui étaient au mauvais endroit au mauvais moment

Je continue de penser qu'une commémoration n'a de sens que si l'on fait savoir ce que l'on commémore exactement !

dimanche 14 juillet 2024

A l'occasion des 80 ans des combats des 08 & 09/07/44

A l'occasion du 80ème anniversaire des tragiques combats des 8 et 9 juillet 1944 à VOLLORE-MONTAGNE (*), Patrick AUJARD nous offre une remarquable vidéo dont le tournage a commencé en 2015 :



En complément de cette vidéo, consulter LGDM :

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(*) Dans son invitation ci-dessous du 11/06/2024 :



notre maire persiste à dire que le 06/07/2024 « au Brugeron l'on commémorera les combats des 8 et 9 juillet 1944 »

OR IL NE S'EST RIEN PASSÉ AU BRUGERON LES 8 ET 9 JUILLET 1944 !

Pour voir mon billet du 8 juillet 2023 :

Pour voir l'article de LA GAZETTE sur Vollore-Montagne :

samedi 24 octobre 2020

Suite 1 : « C'était au temps où " Le Blaise " vivait ... »

Vous avez été nombreux à apprécier le billet du 17 octobre :

  • « Nostalgie : c'était au temps où " Le Blaise " vivait ... »

Toute l'équipe qui a contribué à son élaboration vous remercie pour votre soutien.

Voici donc la suite :

  • Cliquez sur chacune des photos ci-dessous pour la voir en plein écran

n° 09 - Année 1962 ou 63 : les communiant(e)s

n° 10 - Année 1968 : L'association « L'Avant-Garde » en voyage en Allemagne

n° 11 - Années 70 : Jean GUELON ( qui fut maire de Vollore-Montagne pendant 37 ans ( 1971 - 2008 )

n° 12 - Années 70 : Le boulanger, le charpentier et le menuisier qui étaient également conseillers municipaux

n° 13 - Années 70 : La jeunesse volloroise

n° 14 - Années 80 : Les écoliers et leurs instituteur(trice) ( Roger FAYARD et Nicole GUYONNET )

n° 15 - Années 80 : Les moissons à Sugier

n° 16 - Année 1981 : La « Classe 51 » à côté de la stèle des combattants de la résistance, avant « le banquet des 30 ans » à l'Hôtel des Touristes

n° 17 - Année 1982 : La « Cave du Vatican » au sous-sol de la cure, avec à la gauche du Blaise : Prosper JOTHY ( alias « Pépé » ) et son épouse

n° 18 - Année 1986 : Le Club des Myrtilles visite Le PAL

Pour voir la suite n° 2 :

lundi 14 juillet 2008

Commémoration des tragiques combats des 8 & 9 juillet 1944

Une cérémonie s'est déroulée le dimanche 13 juillet 2008 à 11 h 00 à Vollore-Montagne où, en hommage aux victimes civiles et militaires des combats des 8 et 9 juillet 1944 qui firent 17 victimes, des dépôts de gerbe ont eu lieu :

- devant le Monument aux Morts :


Puis les participants se sont rendus en cortège :



Malgré le temps automnal, le cortège a été illuminé par la présence d'Elodie, la benjamine du conseil municipal, dans son tailleur d'un blanc étincellant.

- devant la Stèle des Combattants de la Résistance :





de gauche à droite :


au premier rang, de gauche à droite :

  • Monsieur André WILS, Conseiller Général du Canton de Courpiere
  • Monsieur le Lieutenant Thierry SERGENT, suppléant le Commandant de la Compagnie de Gendarmerie de THIERS
  • Monsieur Jean GUELON, ancien Maire de Vollore-Montagne
  • Monsieur Tony BERNARD, Maire de Châteldon et Président du P.N.R.L.F.
  • Monsieur André BESSET, Maire du Brugeron



Les participants à cette cérémonie se sont ensuite retrouvés à la salle de l'Avant-Garde, autour d'un vin d'honneur offert par la commune :


Cette cérémonies avait été précédée par des remises de gerbes sur la commune du Brugeron :

dimanche 19 juillet 2009

Commémoration à V-M

Une cérémonie s'est déroulée ce dimanche 19 juillet 2009 à 09 h 45 à Vollore-Montagne où, en hommage aux victimes civiles et militaires des combats des 8 et 9 juillet 1944 qui firent 17 victimes, des dépôts de gerbe ont eu lieu :

  • devant le Monument aux Morts :

- Monsieur Bernard GIRAUD ( Maire de Vollore-Montagne )
- à sa droite : Monsieur André BESSET ( Maire du Brugeron )
- à sa gauche : Monsieur Eric VRIGNAUD ( Sous-Préfet d'AMBERT )


( Crédit : Jean MARTY )



Puis les participants se sont rendus en cortège :


  • devant la Stèle des Combattants de la Résistance :


( Crédit : Jean MARTY )


Monsieur Jean BRUNEL ( A.N.A.C.R. ) :


( Crédit : Jean MARTY )




Cette cérémonie a été suivie par des commémorations à PONT SAINT-ESPRIT et aux FANGES ( Commune du Brugeron )

samedi 10 juillet 2010

Commémoration à VOLLORE-MONTAGNE

Une cérémonie s'est déroulée le samedi 10 juillet 2010 à 11 h 00 à Vollore-Montagne où, en hommage aux victimes civiles et militaires des combats des 8 et 9 juillet 1944 qui firent 17 victimes, des dépôts de gerbe ont eu lieu :

- devant le Monument aux Morts :



( Crédit photo : Jean MARTY )


Au second rang :

  • Elodie MARCHAND, conseillère municipale de V-M
  • Patrick COUTURAUD, premier-adjoint au maire de V-M

Puis les participants se sont rendus en cortège :


- devant la Stèle des Combattants de la Résistance :




  • Monsieur André CHASSAIGNE, Député de la 5ème circonscription
  • Monsieur Eric BOUCOURT, Sous-Préfet de Thiers
  • Monsieur Bernard GIRAUD, Maire de Vollore-Montagne
  • Monsieur Tony BERNARD, Maire de Châteldon et Président du P.N.R.L.F.
  • Monsieur Jean BRUNEL, Président de l'A.N.A.C.R. 63
  • Madame Marie BELIGAT, Co-Présidente de l'A.N.A.C.R. 63



Les participants à cette cérémonie se sont ensuite retrouvés à la salle de l'Avant-Garde, autour d'un vin d'honneur offert par la commune :


Cette cérémonie avait été précédée par des remises de gerbes sur la commune du Brugeron :

dimanche 7 juillet 2013

Commémoration à V-M

Une cérémonie s'est déroulée ce samedi 6 juillet 2013 à 09 h 45 à Vollore-Montagne où, en hommage aux victimes civiles et militaires des combats des 8 et 9 juillet 1944 qui firent 17 victimes, des dépôts de gerbe ont eu lieu :

  • au Monument aux Morts :




Dépôt de la gerbe par notre député André CHASSAIGNE

Puis les participants se sont rendus en cortège :


  • devant la Stèle des Combattants de la Résistance :




Dépôt d'une gerbe par Madame Corinne SIMON, Sous-Préfète d'AMBERT

L'ensemble des participants a ensuite entonné La Marseillaise.


Corinne SIMON, André CHASSAIGNE et Bernard GIRAUD, saluent individuellement l'ensemble des anciens combattants :



Cette cérémonie a été suivie par des commémorations à PONT SAINT-ESPRIT et aux FANGES ( Commune du Brugeron )

lundi 11 novembre 2013

Armistice du 11 novembre

En hommage aux victimes ( environ neuf millions de morts et huit millions d'invalides, dont 1,4 million de tués et de disparus pour le France, soit 10 % de la population active masculine ) de la Première Guerre Mondiale, des dépôts de gerbe ont eu lieu ce lundi 11 novembre à 11 h 00 :



La gerbe a été déposée par notre maire, Bernard GIRAUD

Puis celui-ci a lu le message de Kader ARIF, Ministre délégué auprès du Ministre de la Défense, chargé des Anciens Combattants, faisant notamment référence au défilé d'OYONNAX du 11 novembre 1943.


Christophe GUETTE, Gaston SEYCHAL et Yves FAYET rendent les honneurs




La gerbe a été déposée par Yves DUBIEN, adjoint au maire


Christophe GUETTE, Gaston SEYCHAL et Yves FAYET rendent les honneurs

Les participants se sont ensuite retrouvés, à la salle de l'Ecole, autour d'un vin d'honneur offert par la commune :

dimanche 6 juillet 2014

Commémoration à V-M

Conjointement organisée par les municipalités de VOLLORE-MONTAGNE et du BRUGERON, en accord avec les associations des Anciens Combattants Volontaires de la Résistance, une cérémonie s'est déroulée le samedi 5 juillet 2014 à 11 h 00 à Vollore-Montagne où, en hommage aux victimes civiles et militaires des combats des 8 et 9 juillet 1944, des dépôts de gerbes ont eu lieu :

  • devant le Monument aux Morts :



En second plan, Roger DUBIEN, maire du BRUGERON


Puis les participants se sont rendus en cortège, emmené par les clairons ( Christophe GUETTE, Gaston SEYCHAL et Yves FAYET ) :


  • devant la Stèle des Combattants de la Résistance :




Xavier GUYONNET (premier-adjoint ) lit la liste des 17 victimes

Gilles TRAIMOND, André CHASSAIGNE, Eric DUBOURGNOUX, Jean-François DELAIRE et André WILLS ( conseiller Général ), saluent individuellement l'ensemble des anciens combattants :




Pour la suite du reportage :

dimanche 16 novembre 2014

Armistice du 11 novembre


L'Anneau de la Mémoire

En hommage aux victimes ( environ neuf millions de morts et huit millions d'invalides, dont 1,4 million de tués et de disparus pour le France, soit 10 % de la population active masculine ) de la Première Guerre Mondiale, des dépôts de gerbe ont eu lieu ce mardi 11 novembre à 11 h 00 :


Gaston SEYCHAL et Yves FAYET rendent les honneurs


La gerbe a été déposée par notre maire, Jean-François DELAIRE

Puis celui-ci a lu le message, de Jean-Marc TODESCHINI ( Secrétaire d'Etat, chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire ) :



puis les enfants de l'école ont, chacun à tour de rôle, lu les noms des Vollorois Morts pour la France :




Dépôt de la gerbe par notre maire, Jean-François DELAIRE


Notre maire remercie les participants d'avoir, par leur présence, rendu hommage aux combattants tombés pour la liberté

Puis il les a invités à se retrouver, à la salle de l'Ecole, autour d'un vin d'honneur offert par la commune :


Bravo à Catherine BONNEFOY pour avoir eu l'idée de décorer la table en écrivant "100 ANS" avec les verres :-)

jeudi 14 mai 2015

Commémorations du 11/07

  • samedi 11 juillet 2015

les municipalités du BRUGERON et de VOLLORE-MONTAGNE organisent conjointement, en accord avec les associations des Anciens Combattants Volontaires de la Résistance, des cérémonies commémoratives en hommage aux :

  • 4 maquisards morts le 22 janvier 1944 aux Fanges :

  • 2 maquisards morts le 22 août 1944 à Pont Saint-Esprit :


A cette occasion, la Croix de Chevalier dans l'Ordre National de la Légion d'Honneur sera remise à Prosper JOTHY par notre député André CHASSAIGNE.

Cette année les cérémonies débuteront à :

Pour voir le programme détaillé :

samedi 11 juillet 2015

Commémoration à V-M des combats des 8 & 9/07/1944

Conjointement organisée par les municipalités de VOLLORE-MONTAGNE et du BRUGERON, en accord avec les associations des Anciens Combattants Volontaires de la Résistance, une cérémonie s'est déroulée le samedi 11 juillet 2015 à 11 h à Vollore-Montagne où, en hommage aux victimes civiles et militaires des combats des 8 et 9 juillet 1944, des dépôts de gerbes ont eu lieu :

- devant la stèle des combattants de la résistance :


En second plan, Dominique LERAY-ARLAUD ( Présidente de l'ANACR de Thiers et Secrétaire Générale du Cercle d'Etudes de la 2ème Guerre Mondiale dans la Région de Thiers et les Monts du Forez )


Dépôt de la gerbe de l'ANACR par Marguerite ARLAUD-DUMONT ( alias GUITOU ou LINE dans la résistance, dans laquelle elle s'est engagée à 17 ans ) accompagnée de Prosper JOTHY



* Jean-Charles JOBART, Sous-Préfet d'Ambert
* Jean-François DELAIRE, maire de VOLLORE-MONTAGNE
* Prosper JOTHY
* Marguerite ARLAUD-DUMONT
* Antoine FAVRE, portant le drapeau de la Légion d'Honneur


au centre Coralie DUBOST ( Troisième-adjointe ) lisant la liste des 17 victimes



*

Puis les participants se sont rendus en cortège devant le monuments aux morts :


Détachement du 28ème Régiment de transmissions d?Issoire



- devant le monuments aux morts :




Jean-Charles JOBART, Jean-François DELAIRE, Jean-Paul BACQUET, André CHASSAIGNE



Pour la suite du reportage :

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